![SAND, George (1804-1876). Lettre autographe, non signée, à son fils Maurice. [Novembre 1843].](https://www.christies.com/img/LotImages/2013/PAR/2013_PAR_03548_0142_000(sand_george_lettre_autographe_non_signee_a_son_fils_maurice_novembre_1044120).jpg?w=1)
Details
SAND, George (1804-1876). Lettre autographe, non signée, à son fils Maurice. [Novembre 1843].
4 pages in-12 (205 x 133 mm). Encre brune sur papier au chiffre à froid "G.S." (Pliures).
GEORGE SAND S'INQUIÈTE DE LA SANTÉ DE CHOPIN.
"J'étais bien sûre que Chopin était malade [...] Ainsi voilà mon pauvre petit toussant, crachant, dormant mal ou ne dormant pas et tout cela sans que je sois là pour le consoler: en le dorelottant. Je vois bien que nos amis le soignent. Mais ce n'est pas la même chose. Mes soins le soulagent, ceux des autres l'impatientent. Et toi aussi, pauvre Bouli tu es malade [...] Me voilà plus triste et plus inquiétée que je ne l'étais ces jours ci. Mais comment hâter mon départ ? [...] Il faut six jours pour avoir des places convenables pour des femmes dans les diligences de Limoges [...] il me faudrait revenir pour mon bail, ou y renoncer [...] Quant à ce que tu me demandes sur Solange, je voudrais bien la garder, si elle continuait à être aussi aimable à Paris, qu'elle l'est ici, mais il faudra voir ! [...] Il est 3h du matin. J'ai corrigé mes épreuves. Je suis fatiguée. La drogue du docteur Mollin m'a mis le palais à vif [...]" Lettre publiée in Georges Lubin George Sand. Correspondance. (Paris: Garnier, 1964), tome VI, p. 289.
[On joint:] -- Une amusante lettre des domestiques de Nohant à George Sand, signée entre autres de Thomas [le vacher de George Sand] et de Caillaud [le garde]. Datée d'une autre main "juillet 1843". 4 pages in-12. "[...] Je mademoiselle prendre plume pour écrire [...] je contens. Cirer matin bottes à monsieur Chopin et à monsieur Maurice, je faire chambre longtemps et pas vite pour pas fatiguer [...] je éplucher radis que monsieur Chopin pas manger [...]" (2)
4 pages in-12 (205 x 133 mm). Encre brune sur papier au chiffre à froid "G.S." (Pliures).
GEORGE SAND S'INQUIÈTE DE LA SANTÉ DE CHOPIN.
"J'étais bien sûre que Chopin était malade [...] Ainsi voilà mon pauvre petit toussant, crachant, dormant mal ou ne dormant pas et tout cela sans que je sois là pour le consoler: en le dorelottant. Je vois bien que nos amis le soignent. Mais ce n'est pas la même chose. Mes soins le soulagent, ceux des autres l'impatientent. Et toi aussi, pauvre Bouli tu es malade [...] Me voilà plus triste et plus inquiétée que je ne l'étais ces jours ci. Mais comment hâter mon départ ? [...] Il faut six jours pour avoir des places convenables pour des femmes dans les diligences de Limoges [...] il me faudrait revenir pour mon bail, ou y renoncer [...] Quant à ce que tu me demandes sur Solange, je voudrais bien la garder, si elle continuait à être aussi aimable à Paris, qu'elle l'est ici, mais il faudra voir ! [...] Il est 3h du matin. J'ai corrigé mes épreuves. Je suis fatiguée. La drogue du docteur Mollin m'a mis le palais à vif [...]" Lettre publiée in Georges Lubin George Sand. Correspondance. (Paris: Garnier, 1964), tome VI, p. 289.
[On joint:] -- Une amusante lettre des domestiques de Nohant à George Sand, signée entre autres de Thomas [le vacher de George Sand] et de Caillaud [le garde]. Datée d'une autre main "juillet 1843". 4 pages in-12. "[...] Je mademoiselle prendre plume pour écrire [...] je contens. Cirer matin bottes à monsieur Chopin et à monsieur Maurice, je faire chambre longtemps et pas vite pour pas fatiguer [...] je éplucher radis que monsieur Chopin pas manger [...]" (2)
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Audrey Bangou