Lot Essay
Cf. : C. Chevillot, L. Colas et A. Pingeot, Pompon, id., p. 138, pl. 32 pour l'épreuve conservée au Musée d'Orsay et p. 205-206, cat. 104A
Cette épreuve, déjà répertoriée dans le catalogue raisonné, sera vendue avec un compte-rendu d'expertise de Madame Liliane Colas
Le Musée d'Orsay conserve un autre exemplaire de ce modèle, déposé par Pompon en 1926.
Laure Delvolvé (1907-1996), petite-fille d'Eugène Carrière, est elle-même artiste peintre, dessinatrice et graveuse sur bois. Elle épouse Stanislas Rouart en 1928, fils d'Eugène Rouart et d'Yvonne Lerolle, la fille du peintre Henri Lerolle. Ce mariage arrangé par Degas ne dure que peu de temps : en 1941, Laure divorce et reprend son nom de jeune fille. Les animaux sont son thème de prédilection, notamment les gazelles et les fauves qu'elle étudie au Jardin des Plantes lors de ses séjours à Paris. C'est là qu'elle fait la connaissance de François Pompon. En février 1929, elle se rend à son atelier et choisit plusieurs modèles, dont l'hippopotame qu'elle achète pour FRF3.000. Dans une lettre datée du 29 décembre 1929 conservée dans le Fonds Pompon, elle évoque "son hippopotame entouré de potiches fleuries...". Elle l'offrira par la suite à son petit-fils.
Cette épreuve, déjà répertoriée dans le catalogue raisonné, sera vendue avec un compte-rendu d'expertise de Madame Liliane Colas
Le Musée d'Orsay conserve un autre exemplaire de ce modèle, déposé par Pompon en 1926.
Laure Delvolvé (1907-1996), petite-fille d'Eugène Carrière, est elle-même artiste peintre, dessinatrice et graveuse sur bois. Elle épouse Stanislas Rouart en 1928, fils d'Eugène Rouart et d'Yvonne Lerolle, la fille du peintre Henri Lerolle. Ce mariage arrangé par Degas ne dure que peu de temps : en 1941, Laure divorce et reprend son nom de jeune fille. Les animaux sont son thème de prédilection, notamment les gazelles et les fauves qu'elle étudie au Jardin des Plantes lors de ses séjours à Paris. C'est là qu'elle fait la connaissance de François Pompon. En février 1929, elle se rend à son atelier et choisit plusieurs modèles, dont l'hippopotame qu'elle achète pour FRF3.000. Dans une lettre datée du 29 décembre 1929 conservée dans le Fonds Pompon, elle évoque "son hippopotame entouré de potiches fleuries...". Elle l'offrira par la suite à son petit-fils.