Lot Essay
Frank W. Crowninshield (1872-1947) fut l'un des premiers ambassadeurs de l'avant-garde aux Etats-Unis. Il fut le rédacteur en chef de Vanity Fair de 1914 à 1936, magazine lui ayant servi à promouvoir ses goûts novateurs. Il semblerait que son attrait pour l'art africain soit né au contact de l'art impressionniste et moderne. Sa position de co-organisateur de l'Armory Show de New York, dès les années 1920, lui permit de rassembler une importante collection de tableaux. Très au fait des tendances artistiques européennes, il savait que des artistes tels que Picasso et Braque appréciaient la statuaire africaine. En 1925, Crowninshield embauche J. Graham afin de se charger de ses acquisitions d'art africain. Par la suite, Graham et Crowninshield multiplièrent les publications et les expositions sur le sujet, notamment dans la galerie de Jacques Seligmann (1858-1923), à New York, en 1936. Russell B. Aitken, homme raffiné et passionné d'art, fut très impressionné quand, à l'âge de 25 ans, il visita l'exposition de 1935 au Museum of Modern Art. Il constitua par la suite une fantastique collection qui fut dispersée en avril 2003 par Christie's à New York.
Selon la classification de Chaffin (1979), cette figure de reliquaire se rattache au groupe 18, sous-groupe 1, dont la production se situe dans la région de Franceville. Celui-ci se distingue par sa régularité, la bonne qualité de son laiton et par la finesse de son décor.
Soclé par Kichizô Inagaki (1876-1951), Paris.
Selon la classification de Chaffin (1979), cette figure de reliquaire se rattache au groupe 18, sous-groupe 1, dont la production se situe dans la région de Franceville. Celui-ci se distingue par sa régularité, la bonne qualité de son laiton et par la finesse de son décor.
Soclé par Kichizô Inagaki (1876-1951), Paris.