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Details
Paul VERLAINE. Confessions. Notes autobiographiques. Paris: "Fin de Siècle", 15 mai 1895. In-12 (185 x 120 mm). Portrait-frontispice par Anquetin. Broché, couverture, chemise demi-maroquin tête de nègre et étui signés J.-P. Miguet.
Provenances: des bibliothèques Eugénie Krantz (envoi) -- Henri Matarasso (pour les 3 lettres d'Eugénie Krantz, vente Paris le 3 mai 1972, lot 109) -- Marquis du Bourg de Bozas Chaix d'Est-Ange (vente à Paris le 26 novembre 1990, lot 278).
ÉDITION ORIGINALE. Détail du tirage ordinaire inconnu.
EXEMPLAIRE OFFERT PAR LE POÈTE À EUGÉNIE KRANTZ, AVEC ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ: "à ma chère Eugénie Krantz bien affectueusement P. Verlaine". Verlaine rencontra Eugénie en mai 1891 et partagea avec elle ses dernières années, alternativement avec Philomène Boudin. Elle avait écrit à Verlaine: "Je vouderais que tu sois ce poëte divins que touts l'univers ademire et savoure..." (lettre citée par F.-A. Cazals et G. Le Rouge, Les Derniers Jours de Verlaine, 1911, p. 91). Elle n'a jamais ouvert cet exemplaire qui est resté non coupé.
EXEMPLAIRE ENRICHI DE 2 LETTRES ET D'UNE CARTE AUTOGRAPHES D'EUGÉNIE KRANTZ À VERLAINE, À FRANÇOIS COPPÉE ET À JULES RAIS, ET DE 2 LETTRES AUTOGRAPHES SIGNÉES DE VERLAINE À LÉON VANIER ET À UN DIRECTEUR DE REVUE, insérées dans le volume.
-- EUGÉNIE KRANTZ À PAUL VERLAINE: "Paris, 2 décembre courand"[1892]. 2 pages sur un feuillet in-12 (171 x 110 mm) au crayon, signées E. K.
"Mon cher Monsieur Verlaine, Voissi ce qui ce passe. Surtouts motuse sur moi. Le propriaitaire monsieu Lacan a reçus une lettres d'engletaire par le contes de montescout [Montesquiou] qui lui di combien ils demande du manuscrit. Ils luis offre 1 500 francs. Ils rantre c'est jours si à Paris [...]. Prenez l'avences si vous voulais ne pas perdre est profitée de quelque bonne aubeine. Surtouts je réclame le silance de cette lettres [...]. Atez vous avant qui ne fasse l'afaire car il répondra de suite. Je vous salut." Cette lettre semble inédite. Admirateur compréhensif et généreux, Robert de Montesquiou vint en aide à Verlaine de différentes manières: pensions, achats de manuscrits, paiement de dettes... Il fut l'un des rares amis à suivre son cortège. On publia après sa mort, survenue en 1921, sous le titre L'Agonie de Paul Verlaine, les soixante-huit lettres que le poète lui avait adressées de 1890 à 1896 (Paris, 1923).
-- PAUL VERLAINE À UN DIRECTEUR DE REVUE LITTÉRAIRE: Paris: 30 mai 1895. Une page sur un feuillet in-8 (203 x 134 mm), encre sur papier à en-tête du Fin de Siècle (biffée), signée P. Verlaine. "Cazals m'apprend que vous désirez des vers de moi pour le journal de [Saint-]Georges de Bouhélier. Voici. [...] Mon bouquin Confessions est paru. [...] Lepelletier a dû en recevoir un. Baüer, Mendès et Silvestre aussi. J'avais égaré votre adresse sans quoi vous eusse compris dans le service de presse. Il y a un dessin amusant de Anquetin [le portrait-frontispice] [...]. N'oubliez pas de mettre chez Melle Krantz [...] (pour pouvoir, Elle, toucher. Moi toujours en chambre)." Cette lettre semble inédite.
-- PAUL VERLAINE À LÉON VANIER. [Paris]: 21 septembre 1895. Une page in-8 (212 x 137 mm) sur un feuillet replié, encre sur papier quadrillé, signée P. Verlaine. "Pouvez-vous confier pour moi à Melle Krantz le n° dernier de la Revue indépendante où il paraît qu'un M. Abadie parle de moi beaucoup [...]" (Abadie, "Sur un sonnet de Paul Verlaine" ["L'espoir luit..." de Sagesse], Revue indépendante, n° 79, septembre 1895). Cette lettre semble inédite.
-- EUGÉNIE KRANTZ À FRANÇOIS COPPÉE: [Décembre 1896, d'après une autre main au crayon]. Une page sur un feuillet in-16 (134 x 105 mm), encre sur papier quadrillé, signée Eugénie Krantz. Moins d'un an après la mort de Verlaine, Eugénie remercie François Coppée d'être intervenu en sa faveur. Elle ne se connaît pas de parenté avec M. Krantz député car, dit-elle, "j'yniore le payis de nésances de mon père mais je remersie de tout mes forces monsieur Krantz de macordé tout sa confience en voulant biens me sauver de la grande misaire où je suis tombée de puis la mort de Paul Verlaine [...]". Cette lettre semble inédite.
-- EUGÉNIE KRANTZ À JULES RAIS. 8 janvier 1897. Carte autographe signée, adresse au verso. Une page in-12 (141 x 90 mm), à l'encre. Tout juste un an après la mort du poète, Eugénie souhaite connaître la date du "boudelans de Paul Verlaine" [la commémoration du premier anniversaire de sa mort]. Et: "le fils Verlaine ne m'a pas seulement envoyé sa cartes". Cette lettre semble inédite.
Dos manquant, premier plat et premier feuillet blanc détachés, brochage fragilisé, papier bruni en marge.
Provenances: des bibliothèques Eugénie Krantz (envoi) -- Henri Matarasso (pour les 3 lettres d'Eugénie Krantz, vente Paris le 3 mai 1972, lot 109) -- Marquis du Bourg de Bozas Chaix d'Est-Ange (vente à Paris le 26 novembre 1990, lot 278).
ÉDITION ORIGINALE. Détail du tirage ordinaire inconnu.
EXEMPLAIRE OFFERT PAR LE POÈTE À EUGÉNIE KRANTZ, AVEC ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ: "à ma chère Eugénie Krantz bien affectueusement P. Verlaine". Verlaine rencontra Eugénie en mai 1891 et partagea avec elle ses dernières années, alternativement avec Philomène Boudin. Elle avait écrit à Verlaine: "Je vouderais que tu sois ce poëte divins que touts l'univers ademire et savoure..." (lettre citée par F.-A. Cazals et G. Le Rouge, Les Derniers Jours de Verlaine, 1911, p. 91). Elle n'a jamais ouvert cet exemplaire qui est resté non coupé.
EXEMPLAIRE ENRICHI DE 2 LETTRES ET D'UNE CARTE AUTOGRAPHES D'EUGÉNIE KRANTZ À VERLAINE, À FRANÇOIS COPPÉE ET À JULES RAIS, ET DE 2 LETTRES AUTOGRAPHES SIGNÉES DE VERLAINE À LÉON VANIER ET À UN DIRECTEUR DE REVUE, insérées dans le volume.
-- EUGÉNIE KRANTZ À PAUL VERLAINE: "Paris, 2 décembre courand"[1892]. 2 pages sur un feuillet in-12 (171 x 110 mm) au crayon, signées E. K.
"Mon cher Monsieur Verlaine, Voissi ce qui ce passe. Surtouts motuse sur moi. Le propriaitaire monsieu Lacan a reçus une lettres d'engletaire par le contes de montescout [Montesquiou] qui lui di combien ils demande du manuscrit. Ils luis offre 1 500 francs. Ils rantre c'est jours si à Paris [...]. Prenez l'avences si vous voulais ne pas perdre est profitée de quelque bonne aubeine. Surtouts je réclame le silance de cette lettres [...]. Atez vous avant qui ne fasse l'afaire car il répondra de suite. Je vous salut." Cette lettre semble inédite. Admirateur compréhensif et généreux, Robert de Montesquiou vint en aide à Verlaine de différentes manières: pensions, achats de manuscrits, paiement de dettes... Il fut l'un des rares amis à suivre son cortège. On publia après sa mort, survenue en 1921, sous le titre L'Agonie de Paul Verlaine, les soixante-huit lettres que le poète lui avait adressées de 1890 à 1896 (Paris, 1923).
-- PAUL VERLAINE À UN DIRECTEUR DE REVUE LITTÉRAIRE: Paris: 30 mai 1895. Une page sur un feuillet in-8 (203 x 134 mm), encre sur papier à en-tête du Fin de Siècle (biffée), signée P. Verlaine. "Cazals m'apprend que vous désirez des vers de moi pour le journal de [Saint-]Georges de Bouhélier. Voici. [...] Mon bouquin Confessions est paru. [...] Lepelletier a dû en recevoir un. Baüer, Mendès et Silvestre aussi. J'avais égaré votre adresse sans quoi vous eusse compris dans le service de presse. Il y a un dessin amusant de Anquetin [le portrait-frontispice] [...]. N'oubliez pas de mettre chez Melle Krantz [...] (pour pouvoir, Elle, toucher. Moi toujours en chambre)." Cette lettre semble inédite.
-- PAUL VERLAINE À LÉON VANIER. [Paris]: 21 septembre 1895. Une page in-8 (212 x 137 mm) sur un feuillet replié, encre sur papier quadrillé, signée P. Verlaine. "Pouvez-vous confier pour moi à Melle Krantz le n° dernier de la Revue indépendante où il paraît qu'un M. Abadie parle de moi beaucoup [...]" (Abadie, "Sur un sonnet de Paul Verlaine" ["L'espoir luit..." de Sagesse], Revue indépendante, n° 79, septembre 1895). Cette lettre semble inédite.
-- EUGÉNIE KRANTZ À FRANÇOIS COPPÉE: [Décembre 1896, d'après une autre main au crayon]. Une page sur un feuillet in-16 (134 x 105 mm), encre sur papier quadrillé, signée Eugénie Krantz. Moins d'un an après la mort de Verlaine, Eugénie remercie François Coppée d'être intervenu en sa faveur. Elle ne se connaît pas de parenté avec M. Krantz député car, dit-elle, "j'yniore le payis de nésances de mon père mais je remersie de tout mes forces monsieur Krantz de macordé tout sa confience en voulant biens me sauver de la grande misaire où je suis tombée de puis la mort de Paul Verlaine [...]". Cette lettre semble inédite.
-- EUGÉNIE KRANTZ À JULES RAIS. 8 janvier 1897. Carte autographe signée, adresse au verso. Une page in-12 (141 x 90 mm), à l'encre. Tout juste un an après la mort du poète, Eugénie souhaite connaître la date du "boudelans de Paul Verlaine" [la commémoration du premier anniversaire de sa mort]. Et: "le fils Verlaine ne m'a pas seulement envoyé sa cartes". Cette lettre semble inédite.
Dos manquant, premier plat et premier feuillet blanc détachés, brochage fragilisé, papier bruni en marge.
Special notice
VAT at a rate of 5.5% will be payable on both the hammer price
and the Buyer’s premium. It will be refunded to the Buyer upon
proof of export of the lot outside the European Union within the
legal time limit. (Please refer to section VAT refunds).
Further details
First edition, inscribed to Eugénie Krantz. With a set of autograph letters and cards from Eugénie Krantz as well as two autograph letters signed from Verlaine.