COUPE ET SON COUVERCLE EN AGATE ET MONTURE EN OR ET EMAIL
COUPE ET SON COUVERCLE EN AGATE ET MONTURE EN OR ET EMAIL

PROBABLEMENT PAR ALFRED ANDRE, PARIS, FIN XIXÈME SIECLE

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COUPE ET SON COUVERCLE EN AGATE ET MONTURE EN OR ET EMAIL
PROBABLEMENT PAR ALFRED ANDRE, PARIS, FIN XIXème SIECLE
Sur piédouche circulaire à décor émaillé polychrome de motifs végétaux et d'animaux en rappel sur le fût, le bord et le couvercle, comprenant escargot, libellule, papillons, écureuil, vignes, pois de senteur et fruits, la coupe ovoïde appliquée de trois lambrequins ajourés d'enroulements et fleurs repris en festons sur le couvercle en dôme avec prise en urne décorée de cabochons en rubis et surmontée d'une perle, numéro d'inventaire peint en noir sous le pied de la coupe B?G?-R-673 et dans le couvercle ZUG-R-673, dans un écrin en cuir rouge à décor aux petits fers et doublure en chamois portant une étiquette numérotée 825
Hauteur: 26 cm. (10¼ in.) (3)
Literature
A. Kugel, Joyaux Renaissance une splendeur retrouvée, Galerie Kugel, 2000.
Further details
A PROBABLY FRENCH GOLD-MOUNTED AND ENAMELLED AGATE CUP AND COVER, LATE 19TH CENTURY

Lot Essay

Alfred André naît à Paris en 1839 et s'installe en 1859 après une formation d'orfèvre. Il combine rapidement cette activité à celle d'antiquaire. Il éduque son oeil et son goût et se forme à la restauration d'objets du Moyen Age et de la Renaissance.
Installé dans un immeuble à Passy, il travaille avec des orfèvres, des lapidaires, des céramistes, des émailleurs et des doreurs. Il collabore aussi avec Reinhold Vasters, orfèvre à Aix-la-Chapelle, qu'il rencontre par le biais du marchand Fréderic Spitzer qui lui a commissionné la restauration mais aussi la création d'objets de style Renaissance.
La qualité inégalée de son oeuvre lui apporte une reconnaissance internationale, une clientèle prestigieuse et lui donne une place unique dans l'histoire des arts décoratifs.
André reprend ici la thématique iconographique de David Altenstetter, l'un des grands orfèvres de la Renaissance allemande. Né à Colmar en 1547, Altenstetter s'installe à Augsbourg d'abord comme compagnon avant d'être reçu maître en 1573, grâce à son mariage avec Catharina Jeger qui lui confère la citoyenneté de la ville. Altenstetter acquiert rapidement une clientèle prestigieuse, dont Guillaume II de Bavière ou encore Rodolphe II, séduite par la qualité et la créativité de son travail. Altenstetter affectionne tout particulièrement les figures allégoriques et les animaux qu'il met en scène par une technique de basse-taille et des émaux polychromes translucides dont il a seul le secret.
Pour cette coupe André conserve ici le style Renaissance maniériste en reprenant ce même thème animalier mais à la différence de l'orfèvre augsbourgeois, il aère son décor lui donnant ainsi un esprit plus moderne et lui conférant la touche "André".

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