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Details
Georges Hugnet (1906-1974). Cahier de poèmes. In-4 (233 x 190 mm). Manuscrit en partie autographe de 57 feuillets. Crayon à papier, encre violette et noire sur papier. Couverture en tissu.
Dans ce cahier se mêlent des poèmes apparemment inédits - Je t’ai rêvée, Joueuse de violon, Méditation de la nuit – et des poèmes publiés tels Le Marquis de Sade (dans Ombres portées en 1932), Douceur, Torture, L’Éternel, Chairs, L’amour, Corps mourant pour lesquels Georges Hugnet a précisé, à l’encre brune à côté du titre: « nrf » (Nouvelle Revue française).
Les poèmes Le Maillot d’Arlequin et Bohémien parurent dans la revue La Ligne de cœur, ainsi que l’a indiqué Hugnet dans la marge. Seuls quelques poèmes sont datés dont Jeux de destructions (Dec. Janv. 26).
Les 20 premiers poèmes (Palais de chair, Les Heures nouvelles, Illusions, etc.) sont d’une main qui n’a pu être identifiée.
Au milieu de ces poèmes, se trouvent deux textes de la main de Hugnet. Le premier, de 3 pages, relate son expérience de traducteur des Dix Portraits de Gertrude Stein, « Tous les traducteurs rendent la pensée mais on a peu d’exemples de traductions qui satisfassent le style, le rythme, le vocabulaire. J’ai donc sacrifié le français dans la mesure où cette traduction ne serait pas devenue illisible […] »
Plus loin, sur 5 pages, court un récit sur le cinéma d’avant-garde. Sur les derniers feuillets, le poète livre ses pensées sur le sens de la vie : « Pourtant la vie a un sens. Mais tout ce qu’on me propose ne me pousse qu’au découragement et au désespoir […] Le goût de la poésie se perd. »
Détail des poèmes sur demande.
Dans ce cahier se mêlent des poèmes apparemment inédits - Je t’ai rêvée, Joueuse de violon, Méditation de la nuit – et des poèmes publiés tels Le Marquis de Sade (dans Ombres portées en 1932), Douceur, Torture, L’Éternel, Chairs, L’amour, Corps mourant pour lesquels Georges Hugnet a précisé, à l’encre brune à côté du titre: « nrf » (Nouvelle Revue française).
Les poèmes Le Maillot d’Arlequin et Bohémien parurent dans la revue La Ligne de cœur, ainsi que l’a indiqué Hugnet dans la marge. Seuls quelques poèmes sont datés dont Jeux de destructions (Dec. Janv. 26).
Les 20 premiers poèmes (Palais de chair, Les Heures nouvelles, Illusions, etc.) sont d’une main qui n’a pu être identifiée.
Au milieu de ces poèmes, se trouvent deux textes de la main de Hugnet. Le premier, de 3 pages, relate son expérience de traducteur des Dix Portraits de Gertrude Stein, « Tous les traducteurs rendent la pensée mais on a peu d’exemples de traductions qui satisfassent le style, le rythme, le vocabulaire. J’ai donc sacrifié le français dans la mesure où cette traduction ne serait pas devenue illisible […] »
Plus loin, sur 5 pages, court un récit sur le cinéma d’avant-garde. Sur les derniers feuillets, le poète livre ses pensées sur le sens de la vie : « Pourtant la vie a un sens. Mais tout ce qu’on me propose ne me pousse qu’au découragement et au désespoir […] Le goût de la poésie se perd. »
Détail des poèmes sur demande.