![Georges Hugnet (1906-1974). [De l’image]. Manuscrit de travail autographe de notes préparatoires. 17 feuillets in-4. Encre noire et crayon.17 feuillets in-4. On y joint le tapuscrit corrigé (12 feuillets numérotés 1-8 avec 2 bis).](https://www.christies.com/img/LotImages/2015/PAR/2015_PAR_12467_0183_000(georges_hugnet_de_limage_manuscrit_de_travail_autographe_de_notes_prep065421).jpg?w=1)
Poète sans le savoir, j’inventais des personnages, j’inventais des paysages, j’inventais un monde sans loi d’aucune sorte où l’impossible n’existait pas
Georges Hugnet (1906-1974). [De l’image]. Manuscrit de travail autographe de notes préparatoires. 17 feuillets in-4. Encre noire et crayon.17 feuillets in-4. On y joint le tapuscrit corrigé (12 feuillets numérotés 1-8 avec 2 bis).
細節
Georges Hugnet (1906-1974). [De l’image]. Manuscrit de travail autographe de notes préparatoires. 17 feuillets in-4. Encre noire et crayon.17 feuillets in-4. On y joint le tapuscrit corrigé (12 feuillets numérotés 1-8 avec 2 bis).
Texte autobiographique dans lequel Hugnet explore son rapport avec l’image depuis sa plus tendre enfance, tandis qu’il se plaisait à découper des images d’Épinal. « […] L’habitude du collage est un exercice, écrit-il, il suppose naturellement un certain don, ne serait-ce que celui de l’imagination. Quel meilleur moyen de passer de la réalité au rêve, du banal au stupéfiant et de l’ordinaire à l’extraordinaire ? ».
[On joint :] - Georges Hugnet (1906-1974) et Jean Cocteau (1889-1963). Orphée, tragédie en un acte et un intervalle. Juin-juillet 1926. Tapuscrit signé « Georges Hugnet » de la main de Cocteau avec annotations autographes de Cocteau. 5 feuilles in-4 (265 x 210 mm).
Cocteau écrit Orphée à la fin de l’été 1925 à Villefranche-sur-Mer. C’est à cette époque que Georges Hugnet, en séjour à Carqueiranne, fait sa connaissance.
En octobre 1926, Hugnet lui adresse le compte-rendu d’Orphée qu’il vient de rédiger, le priant de l’envoyer directement à Marcel Raval, directeur des Feuilles libres. Cocteau s’exécuta peu de temps après et, dans une lettre à Marcel Raval, écrit : « Voici l’article de Hugnet. Il est un peu gauche mais il me plait et il contient une ou deux trouvailles très fortes […] ». (Jacques Biagini. Jean Cocteau de Villefranche sur Mer… Serre, 2007, p. 90)
Texte autobiographique dans lequel Hugnet explore son rapport avec l’image depuis sa plus tendre enfance, tandis qu’il se plaisait à découper des images d’Épinal. « […] L’habitude du collage est un exercice, écrit-il, il suppose naturellement un certain don, ne serait-ce que celui de l’imagination. Quel meilleur moyen de passer de la réalité au rêve, du banal au stupéfiant et de l’ordinaire à l’extraordinaire ? ».
[On joint :] - Georges Hugnet (1906-1974) et Jean Cocteau (1889-1963). Orphée, tragédie en un acte et un intervalle. Juin-juillet 1926. Tapuscrit signé « Georges Hugnet » de la main de Cocteau avec annotations autographes de Cocteau. 5 feuilles in-4 (265 x 210 mm).
Cocteau écrit Orphée à la fin de l’été 1925 à Villefranche-sur-Mer. C’est à cette époque que Georges Hugnet, en séjour à Carqueiranne, fait sa connaissance.
En octobre 1926, Hugnet lui adresse le compte-rendu d’Orphée qu’il vient de rédiger, le priant de l’envoyer directement à Marcel Raval, directeur des Feuilles libres. Cocteau s’exécuta peu de temps après et, dans une lettre à Marcel Raval, écrit : « Voici l’article de Hugnet. Il est un peu gauche mais il me plait et il contient une ou deux trouvailles très fortes […] ». (Jacques Biagini. Jean Cocteau de Villefranche sur Mer… Serre, 2007, p. 90)