Lot Essay
D’après Meyer (1995), ce type de statuette représentait l’effigie d’un ancêtre dite korvar. « Au moment de la mort, une effigie est sculptée pour servir de réceptacle à l’âme du défunt. (…) Le korvar fait le lien entre le monde des morts et celui des vivants. Comme dans la plupart des cultures océaniennes, l’ancêtre est consulté, on réclame son avis, son aide à toutes sortes d’occasions ».
Le style de cette œuvre correspond à l’île de Yapen (ou Japen), au large de la baie de Geelvink. D’après Baaren (1968), « l’une des caractéristiques, d’après mes connaissances actuelles, que l’on ne retrouve que sur cette île : les jambes et les pieds prennent la forme d’appendice figurant des serpents ». Le œuvres provenant de cette île sont particulièrement rares. Voir Baaren (T. P., Korwars and korwar style : Art and ancestor worship in North-West New Guinea, 1968, pl.38) pour une statuette comparable conservée au musée de Leiden (inv.3436-155).
Plusieurs anciennes etiquettes sont fixees au dos, l’une d’entre elles confirme l’origine de l’objet.
Le style de cette œuvre correspond à l’île de Yapen (ou Japen), au large de la baie de Geelvink. D’après Baaren (1968), « l’une des caractéristiques, d’après mes connaissances actuelles, que l’on ne retrouve que sur cette île : les jambes et les pieds prennent la forme d’appendice figurant des serpents ». Le œuvres provenant de cette île sont particulièrement rares. Voir Baaren (T. P., Korwars and korwar style : Art and ancestor worship in North-West New Guinea, 1968, pl.38) pour une statuette comparable conservée au musée de Leiden (inv.3436-155).
Plusieurs anciennes etiquettes sont fixees au dos, l’une d’entre elles confirme l’origine de l’objet.