GUERIDON D'EPOQUE NEOCLASSIQUE
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GUERIDON D'EPOQUE NEOCLASSIQUE

ATTRIBUE A FRANCOIS-HONORE-GEORGES JACOB-DESMALTER, DEBUT DU XIXEME SIECLE

Details
GUERIDON D'EPOQUE NEOCLASSIQUE
ATTRIBUE A FRANCOIS-HONORE-GEORGES JACOB-DESMALTER, DEBUT DU XIXEME SIECLE
En bronze ciselé et doré, le plateau circulaire en granit reposant sur trois montants arqués terminés par des enroulements retenant des anneaux et réunis par une tablette d’entretoise en marbre noir fossilisé, sur des pieds en griffes à roulette
Hauteur: 76 cm. (30 in.) ; Diamètre: 50 cm. (19 ¾ in.)
Literature
Bibliographie comparative :
D. Ledoux-Lebard, Inventaire général du musée national de Versailles et des Trianons, Le Grand Trianon, Meubles et objets d'art, tome I, Paris, 1975, pp. 40-41.
D. Ledoux-Lebard, Versailles le Petit Trianon. Le mobilier des inventaires de 1807, 1810 et 1839, Paris, 1989, pp. 121-122, fig. 1292.
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Further details
A NEOCLASSICAL ORMOLU GUERIDON, AFTER A MODEL BY JACOB-DESMALTER, EARLY 19TH CENTURY

Lot Essay

Le modèle de ce guéridon semble avoir été conçu par le marchand-mercier Dominique Daguerre et son associé Martin-Eloy Lignereux à la fin du règne de Louis XVI. Il est dès lors intéressant de noter que la fille de Lignereux épouse François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter. Le père de ce dernier, Georges Jacob, profitant de l’abolition du système corporatif suite à la Révolution français, produisit avec ses fils des meubles de menuiserie, d’ébénisterie mais également des meubles entièrement réalisés en bronze doré. Le présent guéridon peut-être directement associé à la production de François-Honoré-Georges. Certainement influencé par les productions de son beau-père, il livra le 4 juillet 1805 une « table à thé » similaire au guéridon ici présenté pour le Salon des glaces ou Salon intérieur du Grand Trianon (inv. T 1564). Elle sera ensuite placée dans le Pavillon Français jusqu’en 1894 et se trouve toujours aux châteaux de Versailles et des Trianons. D’autres exemplaires très proches peuvent être cités comme celui plus petit mais avec les mêmes volutes dans la partie supérieure du piètement et des pieds griffes émergeant de feuilles (vente Christie’s, Monaco, 12 décembre 1999, lot 823).

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