.jpg?w=1)
Lot Essay
Cette oeuvre est accompagnée d'un certificat d'authenticité de la Fondation Karel Appel.
Une palette de couleurs vibrantes, des personnages tracés de façon quasi enfantine sur un fond abstrait tout en matière, un mélange d’art primitif et naïf : telles sont les caractéristiques distinctives de l’oeuvre de Karel Appel. Nous les retrouvons exécutées avec vigueur dans De vliegende. « Le vol » en français, est évoqué par cet oiseau blanc planant au-dessus de personnages totémiques à l’expression grave, qui font écho à l’univers imaginaire de l’artiste.
L’année de la réalisation de cette oeuvre, est déterminante pour Karel Appel. Un an seulement après la fondation du mouvement Cobra (acronyme de Copenhague, Bruxelles et Amsterdam, les pays d’origine des membres fondateurs) autour d’artistes comme Asger Jorn, Pierre Alechinsky, Corneille et Karel Appel, le Stedelijk Museum d’Amsterdam lui consacre une exposition qui marquera les esprits. Le groupe Cobra se développe cette année-là, en un grand réseau international d’artistes, s’alliant spontanément par des rencontres, des lettres échangées ou des expositions. S’en suivront de nombreuses publications et expositions internationales qui inscriront définitivement ces artistes dans l’histoire de l’art du XXe siècle.
Membre éminent du groupe, Appel est celui dont les convictions transparaissent le plus au travers de ses oeuvres, par une rage de peindre qu’il exprime volontiers : «Je ne peins pas, je frappe» (cité in C. Fournet, Karel Appel, 40 ans de peinture, sculpture & dessin,ed. galillée, p. 151) ou encore «Je ne cherche jamais à faire un tableau mais à crier» (cité in J-F. Lyotard, “Karel Appel, a gesture of colour”, ed. Leuven University Presse, 2009, p. 198). Ainsi, l’artiste se défait de toutes les superficialités pour ne garder que l’essentiel, à la recherche d’une signification profonde des choses. Il parvient à maitriser cette frénésie, de façon à exprimer toute l’étendue de ses sentiments dans ses oeuvres.
A palette of vibrant colours, child-like figures drawn against a busy abstract background, a mixture of primitive and naïve art – these characteristics distinguish the work of Karel Appel. We see them vigorously represented in De vliegende. “The flight”, evoked by the white bird gliding above the serious-faced totem-like people, echoing the artist’s imaginary world.
The year when he created this work was a decisive one for Karel Appel. Just one year following the foundation of the Cobra movement (an acronym of Copenhagen, Brussels and Amsterdam, the countries of origin of its founding members), the Stedelijk Museum in Amsterdam devoted an exhibition to artists including Asger Jorn, Pierre Alechinsky, Corneille and Karel Appel. The exhibition would make a strong impression. That same year, the Cobra movement developed into a significant international network of artists who gathered spontaneously at meetings and communicated through exchanges of letters or via joint exhibitions. Many publications and international exhibitions followed, definitively establishing the movement within the history of 20th century art.
An eminent member of the group, Appel’s convictions were clearly apparent in his works, characterised by a frenzied style of painting which the artist expressed as : “I don’t paint, I hit” (quoted in C. Fournet, Karel Appel, 40 ans de peinture, sculpture et dessin, published by Editions Gallilée, p. 151), or further : “I never try to make a picture. Rather, I shout” (quoted in J-F. Lyotard, Karel Appel, a gesture of colour, published by Leuven University Press, 2009, p. 198). Indeed, Appel rejected anything superficial, retaining only the essentials in order to pursue the inherent meaning of things.Channelling his frenzy, Appel’s works express the full extent of his feelings in a powerful tour de force of energetic painting.
Une palette de couleurs vibrantes, des personnages tracés de façon quasi enfantine sur un fond abstrait tout en matière, un mélange d’art primitif et naïf : telles sont les caractéristiques distinctives de l’oeuvre de Karel Appel. Nous les retrouvons exécutées avec vigueur dans De vliegende. « Le vol » en français, est évoqué par cet oiseau blanc planant au-dessus de personnages totémiques à l’expression grave, qui font écho à l’univers imaginaire de l’artiste.
L’année de la réalisation de cette oeuvre, est déterminante pour Karel Appel. Un an seulement après la fondation du mouvement Cobra (acronyme de Copenhague, Bruxelles et Amsterdam, les pays d’origine des membres fondateurs) autour d’artistes comme Asger Jorn, Pierre Alechinsky, Corneille et Karel Appel, le Stedelijk Museum d’Amsterdam lui consacre une exposition qui marquera les esprits. Le groupe Cobra se développe cette année-là, en un grand réseau international d’artistes, s’alliant spontanément par des rencontres, des lettres échangées ou des expositions. S’en suivront de nombreuses publications et expositions internationales qui inscriront définitivement ces artistes dans l’histoire de l’art du XXe siècle.
Membre éminent du groupe, Appel est celui dont les convictions transparaissent le plus au travers de ses oeuvres, par une rage de peindre qu’il exprime volontiers : «Je ne peins pas, je frappe» (cité in C. Fournet, Karel Appel, 40 ans de peinture, sculpture & dessin,ed. galillée, p. 151) ou encore «Je ne cherche jamais à faire un tableau mais à crier» (cité in J-F. Lyotard, “Karel Appel, a gesture of colour”, ed. Leuven University Presse, 2009, p. 198). Ainsi, l’artiste se défait de toutes les superficialités pour ne garder que l’essentiel, à la recherche d’une signification profonde des choses. Il parvient à maitriser cette frénésie, de façon à exprimer toute l’étendue de ses sentiments dans ses oeuvres.
A palette of vibrant colours, child-like figures drawn against a busy abstract background, a mixture of primitive and naïve art – these characteristics distinguish the work of Karel Appel. We see them vigorously represented in De vliegende. “The flight”, evoked by the white bird gliding above the serious-faced totem-like people, echoing the artist’s imaginary world.
The year when he created this work was a decisive one for Karel Appel. Just one year following the foundation of the Cobra movement (an acronym of Copenhagen, Brussels and Amsterdam, the countries of origin of its founding members), the Stedelijk Museum in Amsterdam devoted an exhibition to artists including Asger Jorn, Pierre Alechinsky, Corneille and Karel Appel. The exhibition would make a strong impression. That same year, the Cobra movement developed into a significant international network of artists who gathered spontaneously at meetings and communicated through exchanges of letters or via joint exhibitions. Many publications and international exhibitions followed, definitively establishing the movement within the history of 20th century art.
An eminent member of the group, Appel’s convictions were clearly apparent in his works, characterised by a frenzied style of painting which the artist expressed as : “I don’t paint, I hit” (quoted in C. Fournet, Karel Appel, 40 ans de peinture, sculpture et dessin, published by Editions Gallilée, p. 151), or further : “I never try to make a picture. Rather, I shout” (quoted in J-F. Lyotard, Karel Appel, a gesture of colour, published by Leuven University Press, 2009, p. 198). Indeed, Appel rejected anything superficial, retaining only the essentials in order to pursue the inherent meaning of things.Channelling his frenzy, Appel’s works express the full extent of his feelings in a powerful tour de force of energetic painting.