PAIRE DE CHENETS D'EPOQUE REGENCE
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PAIRE DE CHENETS D'EPOQUE REGENCE

ATTRIBUEE A CHARLES CRESSENT, VERS 1720

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PAIRE DE CHENETS D'EPOQUE REGENCE
ATTRIBUEE A CHARLES CRESSENT, VERS 1720
En bronze ciselé et doré, l'un représentant un phoenix et l'autre une salamandre dans des flammes, la base centrée d'un cartouche flanquée de bustes d'enfants en console ; les fers associés
H.: 33 cm. (13 in.) ; L.: 31 cm. (12 in.) ; P.: 13 cm. (5 in.)
Literature
Bibliographie comparative :
A. Pradère, Charles Cressent, Paris, 2003, p. 206.
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A PAIR OF REGENCE ORMOLU CHENETS, ATTRIBUTED TO CHARLES CRESSENT, CIRCA 1720

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Margaux Zoi
Margaux Zoi

Lot Essay

L'extraordinaire qualité sculpturale de ces chenets caractérise le génie de Charles Cressent (1685-1768) qui dirigeait l'un des ateliers d'ébénisterie les plus importants de Paris entre 1719 et 1757.
Fils du sculpteur du Roi, François Cressent, il fut apprenti sculpteur et fut promu maître sculpteur de l'Académie de Saint Luc le 14 août 1714. En 1719, Cressent épousa la veuve de l'ébéniste Joseph Poitou, ce qui lui permit d'accéder au marché de l'ébénisterie. Peu de temps après, il devient ébéniste ordinaire des palais de SAR Monseigneur le Duc d'Orléans, Régent du Royaume. Maximilien-Emmanuel de Bavière et son fils Karl-Albrecht, ainsi que le trésorier de la Marine Monsieur de Selle font également partie de sa prestigieuse clientèle.

En dépit de strictes restrictions interdisant l'accumulation de plusieurs types de production, son atelier produisait à la fois les meubles et les bronzes d'ornement afin d'en assurer un contrôle direct et une qualité parfaite.
Cressent, fut alors poursuivi en justice par la corporation des maîtres fondeurs durant les années 1720 et 1730, provoquant la saisie de lustres, chenets et appliques.
Charles Cressent vendit finalement son stock directement à ses clients dans son atelier au coin de la rue Notre Dame des Victoires et de la rue Joquelet. Dans sa vente de 1757, y est décrite une paire de chenets « à salamandre » que nous pouvons rapprocher des présents chenets. Par ailleurs, signalons que Monsieur de Selle possédait un « feu à phénix et salamandre » dans sa maison de Clichy.

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