ÉMILE BEAUME (PÉZENAS 1888-1967 PARIS)
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ÉMILE BEAUME (PÉZENAS 1888-1967 PARIS)

La chasse d'Haroun al-Rachid

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ÉMILE BEAUME (PÉZENAS 1888-1967 PARIS)
La chasse d'Haroun al-Rachid
signé 'EMILE BEAUME' (vers le centre à gauche) et inscrit 'LE SULTAN HAROUM/ EL RACHID UN JOUR / AYANT ORDONNE UNE / GRANDE CHASSE / DEUX / JOURNEE / DE SA CAPITALE / DANS UN PAYS OU / IL Y AVAIT / BEAUCOUP DE' (sur le phylactère, au centre)
huile sur toile, non rentoilée, sans cadre
241,3 x 281,5 cm. (95 x 110 7/8 in.)
Special notice
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Further details
E. BEAUME, SULTAN HAROUN AL-RACHID GOING HUNTING, OIL ON CANVAS, UNLINED, UNFRAMED, SIGNED AND INSCRIBED

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Adelaide Queau
Adelaide Queau

Lot Essay

Élève de Fernand Cormon (1845-1924) et de François Flameng (1856-1923), Émile Beaume débute au Salon des artistes français en 1909, avant d’obtenir le Prix de Rome en 1921, avec un Ensevelissement de saint Antoine. Peintre de genre et de grandes compositions décoratives avant tout, il est nommé en 1927 professeur de dessin à la Manufacture des Gobelins, poste qu’il occupera jusqu’en 1932.

Ce carton est l’un des trois connus sur le même sujet peints par l’artiste dans le but d’être exécuté en tapisserie aux Gobelins. Plusieurs projets ayant été rejetés entre 1928 et 1932, c’est finalement le carton aujourd’hui encore conservé à la Manufacture (inv. GOB 521) qui sera tissé. Le nôtre était-il l’un des projets antérieurs refusés par l’administration des Gobelins ? Le troisième est passé en vente publique en juin 2012 (vente Hôtel Drouot, 18 juin 2012, lot 227).
Le présent carton offre avec les deux autres diverses variantes, étant centré non pas sur la figure du calife Haroun al-Rachid qui se situe en haut à droite de la composition, reconnaissable à son auréole dorée, mais sur le buisson orné d’un phylactère qui reprend un passage des Mille et une nuits dont le calife est le protagoniste principal.

Caractérisée par un coloris clair adouci encore par la technique à l’huile sans vernis et par une accumulation d'éléments apposés volontairement sans perspective, La chasse d’Haroun al-Rachid évoque, dans une vision décorative et enchantée, à la fois la tapisserie médiévale occidentale et l’enluminure persane.

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