Lot Essay
Né à Paris en 1909, Henri Jannot suit les cours de Lucien Simon à l’École des Beaux-Arts de Paris où il rencontre Robert Humblot et Georges Rohner. Ils découvrent ensemble l’œuvre des artistes du XVIIe lors de plusieurs expositions en 1934 qui les marquent fortement : Les Maîtres de la réalité en France au XVIIe siècle au musée de l’Orangerie et Les Le Nain au Petit Palais.
Exposant ensemble pour la première fois en 1934 à la galerie Carmine (avec Colette Beleys et Jean Lasne), ils prennent part à la formation du groupe Forces Nouvelles en 1935. Jannot participe à toutes les expositions du groupe jusqu’à sa dissolution, en 1939.
La première exposition du groupe à la galerie Billiet – Vorms, en 1935, rassemble ainsi Robert Humblot, Georges Rohner, Jean Lasne, Henri Jannot, Pierre Tal Coat et Alfred Pellan. Ces artistes repoussent les expérimentations cubistes et l’insuffisance du surréalisme pour interroger inlassablement le réel.
Cependant, il n’y a rien de réactionnaire ni même de rétrograde dans leur démarche. Dans cette époque troublée, inquiète, seule la méditation du réel leur semble apporter une solution nouvelle.
L’œuvre de Jannot, qui refuse le simple naturalisme, est souvent austère. Elle met en valeur l’architecture de la forme et la puissance de la ligne des sujets. Éloignée de toute volonté décorative, elle définit une esthétique nouvelle dans laquelle le drame n’est jamais loin. Ainsi, Jannot n’hésite pas à dénoncer les atrocités commises par les franquistes pendant la guerre d’Espagne (L’Homme à la Charrue, 1937, Paris, musée national d’art moderne, centre Pompidou).
L’artiste rejoint ainsi la démarche de Roger de La Fresnaye dans ses derniers tableaux, ou encore celle des artistes néo-humanistes tels Christian Bérard, les frères Berman et Pavel Tchelitchew, en apportant une contribution essentielle à la vie artistique française de la seconde partie des années 30.
Le Double Portrait de Jannot est répertorié sous le no. 3603 dans le catalogue raisonné des œuvres de l’artiste actuellement en préparation par l'Association des Amis d'Henri Jannot.
Exposant ensemble pour la première fois en 1934 à la galerie Carmine (avec Colette Beleys et Jean Lasne), ils prennent part à la formation du groupe Forces Nouvelles en 1935. Jannot participe à toutes les expositions du groupe jusqu’à sa dissolution, en 1939.
La première exposition du groupe à la galerie Billiet – Vorms, en 1935, rassemble ainsi Robert Humblot, Georges Rohner, Jean Lasne, Henri Jannot, Pierre Tal Coat et Alfred Pellan. Ces artistes repoussent les expérimentations cubistes et l’insuffisance du surréalisme pour interroger inlassablement le réel.
Cependant, il n’y a rien de réactionnaire ni même de rétrograde dans leur démarche. Dans cette époque troublée, inquiète, seule la méditation du réel leur semble apporter une solution nouvelle.
L’œuvre de Jannot, qui refuse le simple naturalisme, est souvent austère. Elle met en valeur l’architecture de la forme et la puissance de la ligne des sujets. Éloignée de toute volonté décorative, elle définit une esthétique nouvelle dans laquelle le drame n’est jamais loin. Ainsi, Jannot n’hésite pas à dénoncer les atrocités commises par les franquistes pendant la guerre d’Espagne (L’Homme à la Charrue, 1937, Paris, musée national d’art moderne, centre Pompidou).
L’artiste rejoint ainsi la démarche de Roger de La Fresnaye dans ses derniers tableaux, ou encore celle des artistes néo-humanistes tels Christian Bérard, les frères Berman et Pavel Tchelitchew, en apportant une contribution essentielle à la vie artistique française de la seconde partie des années 30.
Le Double Portrait de Jannot est répertorié sous le no. 3603 dans le catalogue raisonné des œuvres de l’artiste actuellement en préparation par l'Association des Amis d'Henri Jannot.