Lot Essay
Conque en coquillage avec deux trous de suspension ornée d’un cartouche ajouré avec en son centre une représentation de profil du buste du jeune Dieu du Maïs prêt à être ressuscité, Hun Hunahpu, avec des cheveux incisés projetés vers le haut et en arrière, un nénuphar qui émerge de son nez, encadré sur sa gauche du vieux Dieu Itazmna au nez proéminent et aux joues fortement creusées, surmonté d’une coiffe aviforme avec une crète de plumes, et ayant à sa droite la tête de son fils qui émerge, aux mains recourbées retenant des plumes qui sortent du dessous de son menton, et orné de bijoux en jade et d'incrustations en hématite qui soulignent son appartenance à l’élite sociale.
Le coquillage comptait pour les Mayas parmi les matériaux précieux les plus recherchés pour la réalisation des bijoux importants. Des artisans spécialisés ont réalisé dans cette matière des ornements d’oreilles, des perles, des pectoraux ainsi que des pots à encre pour les scribes, le coquillage n’étant pas seulement considéré comme un support précieux mais aussi comme chargé de symbolisme en raison de son origine aquatique.
Pour une utilisation de ce même matériau avec un récit portant sur le mythe de la renaissance du jeune Dieu du Maïs qui émerge du monde souterrain aquatique depuis une fente d’une carapace de tortue, on peut se référer au « Resurrection Plate » in Robicsek, F. et Hales, D., The Maya Book of the Dead: The Ceramic Codex, Charlottesville, 1981, p. 91, n° 117, sur lequel le vieux Itzamna sous la forme d’autres avatars émerge également d’un coquillage.
Pour un ornement en coquillage ajouré présent au Princeton University Art Museum, voir Schele, L. et Miller, M.E., The Blood of Kings. Dynasty and Ritual in Maya Art, Dallas, 1986, n° 24.
Le coquillage comptait pour les Mayas parmi les matériaux précieux les plus recherchés pour la réalisation des bijoux importants. Des artisans spécialisés ont réalisé dans cette matière des ornements d’oreilles, des perles, des pectoraux ainsi que des pots à encre pour les scribes, le coquillage n’étant pas seulement considéré comme un support précieux mais aussi comme chargé de symbolisme en raison de son origine aquatique.
Pour une utilisation de ce même matériau avec un récit portant sur le mythe de la renaissance du jeune Dieu du Maïs qui émerge du monde souterrain aquatique depuis une fente d’une carapace de tortue, on peut se référer au « Resurrection Plate » in Robicsek, F. et Hales, D., The Maya Book of the Dead: The Ceramic Codex, Charlottesville, 1981, p. 91, n° 117, sur lequel le vieux Itzamna sous la forme d’autres avatars émerge également d’un coquillage.
Pour un ornement en coquillage ajouré présent au Princeton University Art Museum, voir Schele, L. et Miller, M.E., The Blood of Kings. Dynasty and Ritual in Maya Art, Dallas, 1986, n° 24.