Lot Essay
Cette pendule de cheminée est en effet connue sous le nom de pendule à la Geoffrin car le premier modèle a été réalisé pour la première fois pour Madame Geoffrin (morte en 1777) qui dirigeait un important salon. La femme vêtue à l'antique pourrait être tirée d'un portrait de Natier en 1738 et d'une sculpture de Laurent Guiard de 1754.
Ce modèle connaît alors un grand succès pendant les trente années qui suivent. La Wallace Collection, en conserve un modèle (inv. F.267).
Robert Robin (1741-1799) est l'un des plus grands horlogers français du XVIIIe siècle, apprécié tant pour l'excellence de son travail que pour son ingéniosité. Il est reçu maître en 1764 par un décret du Conseil le dispensant du titre d'apprentissage, probablement parce qu'il avait déjà démontré son talent exceptionnel.
En 1783, il est nommé Valet de Chambre - Horloger Ordinaire du Roi, deux ans plus tard, il devient Valet de Chambre - Horloger Ordinaire de la Reine. Puis, en 1788, il est nommé horloger du duc de Chartre et la même année il reçoit les honneurs de l'Académie des Sciences. En 1794, il est nommé horloger de la République et en 1796 du Directoire.
Quant à Edme-Portail Barbichon, émailleur de la seconde moitié du XVIIIe siècle il était établi rue Saint-Séverin.
La collaboration Robin-Barbichon semblait fonctionner comme l'illustrent un certain nombre de pendules signées des deux noms.
La frise de la base est quasiment identique à celle ornant la ceinture de la table mythique de Weisweiler en laque pour Marie-Antoinette aujourd’hui conservée au musée du Louvre (inv. OA 5509). Les bronzes, dont la frise, ont été réalisés par François Remond et se caractérisent par deux sphinges ailées affrontées retenant un médaillon centré du masque d’Apollon rayonnant.
Ce modèle connaît alors un grand succès pendant les trente années qui suivent. La Wallace Collection, en conserve un modèle (inv. F.267).
Robert Robin (1741-1799) est l'un des plus grands horlogers français du XVIIIe siècle, apprécié tant pour l'excellence de son travail que pour son ingéniosité. Il est reçu maître en 1764 par un décret du Conseil le dispensant du titre d'apprentissage, probablement parce qu'il avait déjà démontré son talent exceptionnel.
En 1783, il est nommé Valet de Chambre - Horloger Ordinaire du Roi, deux ans plus tard, il devient Valet de Chambre - Horloger Ordinaire de la Reine. Puis, en 1788, il est nommé horloger du duc de Chartre et la même année il reçoit les honneurs de l'Académie des Sciences. En 1794, il est nommé horloger de la République et en 1796 du Directoire.
Quant à Edme-Portail Barbichon, émailleur de la seconde moitié du XVIIIe siècle il était établi rue Saint-Séverin.
La collaboration Robin-Barbichon semblait fonctionner comme l'illustrent un certain nombre de pendules signées des deux noms.
La frise de la base est quasiment identique à celle ornant la ceinture de la table mythique de Weisweiler en laque pour Marie-Antoinette aujourd’hui conservée au musée du Louvre (inv. OA 5509). Les bronzes, dont la frise, ont été réalisés par François Remond et se caractérisent par deux sphinges ailées affrontées retenant un médaillon centré du masque d’Apollon rayonnant.