Lot Essay
ANTJE S. DENNER
in Arts et Cultures, 2015, n° 16, p. 189
Le Musée Barbier-Mueller possède un exemple de masque lor originaire de Nouvelle-Irlande, que Michael Gunn attribue à l’aire linguistique du label ou du kandas sur la côte ouest. Ce masque a d’abord appartenu au peintre autrichien Carl Otto Czeschka. S’étant installé à Hambourg vers 1907, Czeschka a rencontré Julius Konietzko, voyageur, collectionneur et marchand d’objets ethnographiques, qui a stimulé son intérêt pour l’art non européen et l’a aidé à se constituer une collection. Ce masque est typique des premiers masques lor : visage aplati, blanc, comportant des fentes taillées pour les yeux et la bouche, décorations peintes en noir et rouge autour des yeux et motif en croissant autour de la bouche. Dans ce cas précis, la barbe est représentée par une bande de triangles rouges peints sur les bords du masque.
Richard Parkinson est le premier à avoir donné une description détaillée de ces masques. Selon lui, les Tolaï avaient deux types de masques lor. Il ajoute qu’ils étaient utilisés dans le cadre d’échanges cérémoniels et, jadis, pour des spectacles publics au cours desquels les porteurs de masques tournaient lentement et en silence autour des danseurs.
ANTJE S. DENNER
in Arts et Cultures, 2015, no. 16, p. 189
The Barbier-Mueller Collection has an example of a lor mask from New Ireland, which Michael Gunn attributes to the Label or Kandas linguistic area on the west coast. This mask originally belonged to the Austrian painter and graphic artist Carl Otto Czeschka. After moving to Hamburg around 1907, Czeschka met Julius Konietzko, a traveller, collector and dealer in ethnographic objects, who stimulated his interest in non-European art and helped him to build up a collection. This piece is typical of early lor masks: a flattened, white face with carved slits for the eyes and mouth, black and red painted decoration around the eyes along with a crescent motif around the mouth. In this case, the beard is represented by a band of red triangles painted around the edges of the mask.
Richard Parkinson was the first to give a detailed description of these masks. According to him, the Tolai had two types of lor masks. He adds that they were used for ceremonial exchanges and, in the past, for public performances in which the mask-wearers slowly and silently circled around the dancers.
in Arts et Cultures, 2015, n° 16, p. 189
Le Musée Barbier-Mueller possède un exemple de masque lor originaire de Nouvelle-Irlande, que Michael Gunn attribue à l’aire linguistique du label ou du kandas sur la côte ouest. Ce masque a d’abord appartenu au peintre autrichien Carl Otto Czeschka. S’étant installé à Hambourg vers 1907, Czeschka a rencontré Julius Konietzko, voyageur, collectionneur et marchand d’objets ethnographiques, qui a stimulé son intérêt pour l’art non européen et l’a aidé à se constituer une collection. Ce masque est typique des premiers masques lor : visage aplati, blanc, comportant des fentes taillées pour les yeux et la bouche, décorations peintes en noir et rouge autour des yeux et motif en croissant autour de la bouche. Dans ce cas précis, la barbe est représentée par une bande de triangles rouges peints sur les bords du masque.
Richard Parkinson est le premier à avoir donné une description détaillée de ces masques. Selon lui, les Tolaï avaient deux types de masques lor. Il ajoute qu’ils étaient utilisés dans le cadre d’échanges cérémoniels et, jadis, pour des spectacles publics au cours desquels les porteurs de masques tournaient lentement et en silence autour des danseurs.
ANTJE S. DENNER
in Arts et Cultures, 2015, no. 16, p. 189
The Barbier-Mueller Collection has an example of a lor mask from New Ireland, which Michael Gunn attributes to the Label or Kandas linguistic area on the west coast. This mask originally belonged to the Austrian painter and graphic artist Carl Otto Czeschka. After moving to Hamburg around 1907, Czeschka met Julius Konietzko, a traveller, collector and dealer in ethnographic objects, who stimulated his interest in non-European art and helped him to build up a collection. This piece is typical of early lor masks: a flattened, white face with carved slits for the eyes and mouth, black and red painted decoration around the eyes along with a crescent motif around the mouth. In this case, the beard is represented by a band of red triangles painted around the edges of the mask.
Richard Parkinson was the first to give a detailed description of these masks. According to him, the Tolai had two types of lor masks. He adds that they were used for ceremonial exchanges and, in the past, for public performances in which the mask-wearers slowly and silently circled around the dancers.