Lot Essay
Cet élégant tableau, empreint de la légèreté associée au XVIIIe siècle, est à rapprocher du tableau Jeune fille badinant une colombe présenté au Salon de 1755 par Louis Jean François Lagrenée (1725-1805) (voir J. Assémat-Tessandier, Louis Lagrenée, dit l’aîné. 1725-1805, Paris, 2002, n°296 P). Celui-ci avait été peint avec son pendant, Jeune fille tenant un papier de musique et battant la mesure (voir J. Assémat-Tessandier, 2002, op. cit., n°295 P), durant ses années de pensionnat à l’Académie de France à Rome (1750-1754) : s’inspirant des costumes des Romaines que le pensionnaire croisait dans la Cité éternelle, le jeune Lagrenée n’a pas hésité à rajouter perles et plumes à ses modèles, transformant ceux-ci en personnages de fantaisie.
Lagrenée n’avait pas l’habitude de représenter des personnages de fantaisie : Assémat-Tessandier, spécialiste de l’artiste, affirme que les deux tableaux susmentionnés sont à cet égard uniques dans le corpus de l’artiste. Le peintre n’avait, non plus, pas l’habitude de peindre différentes versions d’une même composition. Le seul exemple mentionné par le spécialiste est Un jeune satyre pour lequel il recense deux versions autographes (voir J. Assémat-Tessandier, 2002, op. cit., n°368 P et n°*369 P).
Lagrenée n’avait pas l’habitude de représenter des personnages de fantaisie : Assémat-Tessandier, spécialiste de l’artiste, affirme que les deux tableaux susmentionnés sont à cet égard uniques dans le corpus de l’artiste. Le peintre n’avait, non plus, pas l’habitude de peindre différentes versions d’une même composition. Le seul exemple mentionné par le spécialiste est Un jeune satyre pour lequel il recense deux versions autographes (voir J. Assémat-Tessandier, 2002, op. cit., n°368 P et n°*369 P).