La Fortune ou Allégorie à la roue

Details

ALFRED BOUCHER (1850-1934)
La Fortune ou Allégorie à la roue
marbre, signé « A.BOUCHER. » sur la terrasse, sur une base en marbre fleur de pêcher et bronze doré
H. marbre : 80 cm (31 ½ in.), H. totale : 96 cm (37 ¾ in.)

Provenance

Collection particulière, France.

Literature

J. Piette, Alfred Boucher, 1850-1934, L'oeuvre sculpté, catalogue raisonné, Paris, 2014, p. 260, cat. A63.

Further details

A MARBLE GROUP REPRESENTING 'FORTUNA OR THE ALLEGORY OF THE WHEEL’, ALFRED BOUCHER (1850-1934)

A student of Paul Dubois, Alfred Boucher resided in Rome between 1877 and 1878 with the financial support of his mentor. Beginning in 1874, he exhibited at the Salon des Artistes Français, where he met with considerable success, contributing to his growing renown. Alongside an official career marked by numerous public commissions, Boucher developed a body of work centered on classical, mythological, and, above all, allegorical subjects. He employed the "pretext of allegory" to depict “pleasing” nudes (J. Piette, 2013, p. 91).

Cataloged and illustrated in the artist's catalogue raisonné compiled by Jacques Piette (cat. A63, p. 260), the Allégorie à la Roue is very likely being offered at auction for the first time. Although undated, its placement in the chronology of the catalogue suggests that the work was created between 1900 and 1910, a particularly prolific period following his receipt of the Grand Prix for sculpture at the 1900 International Exhibition, a distinction marking the pinnacle of his career.

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Lot Essay

Élève de Paul Dubois, Alfred Boucher séjourne à Rome entre 1877 et 1878 grâce au soutien financier de son maître. Dès 1874, il expose au Salon des Artistes Français où il rencontre un large succès qui contribue à forger sa renommée. Parallèlement à une carrière officielle marquée par de nombreuses commandes publiques, Boucher développe une production centrée sur des sujets classiques, mythologiques, et surtout allégoriques. Il utilise le « prétexte d’une allégorie » pour représenter des nus « agréables » (J. Piette, 2013, p. 91).

Recensée et illustrée dans le catalogue raisonné de l’artiste établi par Jacques Piette (cat. A63, p. 260), l’Allégorie à la Roue est très probablement aujourd'hui pour la première fois proposée aux enchères. Bien que non datée, sa place dans la chronologie du catalogue semble situer l’œuvre entre 1900 et 1910, une période particulièrement féconde pour l'artiste survenant après son obtention du Grand Prix de sculpture à l’Exposition universelle de 1900, distinction marquant l’apogée de sa carrière.

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