La Courtisane

Details

AIMÉ-JULES DALOU (1838–1902)
La Courtisane
bronze, signé 'DALOU', inscription 'Cire perdue', le dessous numéroté '58618⁄2'
H. 36 cm. (14 1⁄8 in.)

Provenance

Famille Stern;
Puis par descendance.

Literature

Bibliographie comparative :
M. Dreyfous, Dalou. Sa vie et son œuvre, Paris, 1903, pp. 274-275.
A. Simier (dir.), Jules Dalou, le sculpteur de la République, cat. exp. Paris, Petit Palais, 18 avril-13 juillet 2013, pp. 198-199, n°129.

Further details

A BRONZE GROUP OF THE COURTESAN, AIMÉ-JULES DALOU (1838–1902)

This enigmatic female figure reclines atop a pedestal, the symbolism of which remains elusive. It is part of a monument project known as 'La Courtisane,' the exact purpose of which remains unknown. Mentioned by Maurice Dreyfous in 1903 among Dalou’s final works, this project and its sketches were likely conceived between 1895 and 1902.

Belonging to a generation of realist and republican artists, Aimé-Jules Dalou, trained at the École des Beaux-Arts in Paris in Jean-Baptiste Carpeaux’s studio, developed a profound social sensibility as well as a strong interest in the scenes and actors of everyday life.

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Lot Essay

Sculpture énigmatique, cette figure féminine trône sur un piédestal dont l’iconographie reste difficile à interpréter. Elle fait partie d’un projet de monument dit « à la Courtisane », dont la destination exacte demeure inconnue. Mentionnés par Maurice Dreyfous en 1903 parmi les dernières œuvres de Dalou, ce projet et ses esquisses auraient été conçus entre 1895 et 1902.

Issu d’une génération d’artistes réalistes et républicains, Aimé-Jules Dalou, formé à l’École des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de Jean-Baptiste Carpeaux, a développé une sensibilité sociale profonde ainsi qu’un intérêt marqué pour les scènes et les acteurs de la vie quotidienne.

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