Masque de flûte Kopar-Angoram
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Masque de flûte Kopar-Angoram

Fleuve Ramu, Province Sepik oriental, Papouasie-Nouvelle-Guinée

Details
Masque de flûte Kopar-Angoram
Fleuve Ramu, Province Sepik oriental, Papouasie-Nouvelle-Guinée
À l’intérieur, sont inscrits, à l’encre noire, 'RAMU' et 'Baessler'
Hauteur : 26 cm. (10 ¼ in.)
Provenance
Collection Arthur Baessler (1857-1907), Berlin (probablement)
Collection Marsha (1923-2013) et Saul (1918-2006) Stanoff, Los Angeles
Sotheby's, New York, The Saul and Marsha Stanoff Collection, 17 mai 2007, lot 3
Collection privée, Europe, acquis lors de cette vente
Transmis par descendance au propriétaire actuel
Literature
Martínez-Jacquet, E. et al., Tribal Art Magazine, Arquennes, automne 2025, n° 117, p. 20
Further details
Kopar-Angoram Flute Mask, Ramu River, East Sepik Province, Papua New Guinea

Brought to you by

Alexis Maggiar
Alexis Maggiar International Head, African & Oceanic Art, Vice Chairman of Christie's France

Lot Essay

Selon Christian Kaufmann, les masques de ce type étaient probablement sacrés et souvent réalisés par paires, représentant symboliquement des esprits de frère et sœur. Ces couples pouvaient être fixés au capuchon en vannerie porté par les danseurs, suspendus aux parois des maisons des hommes ou encore montés à la proue des pirogues. Certains ornaient peut-être des flûtes rituelles.

Si les nez allongés et effilés constituent un trait formel largement répandu dans les masques du Bas-Sepik, la tradition Kopar en offre l’expression la plus accomplie. Dans ces œuvres, la structure du visage est spectaculairement condensée en un bec acéré, tandis que des yeux ovales l’encadrent de part et d’autre, conférant ainsi au nez une emphase visuelle saisissante, comme foyer du pouvoir spirituel.

Un masque étroitement apparenté, orné de manière similaire d’une figure d’oiseau symbolisant un esprit tutélaire, est conservé dans les collections du Metropolitan Museum of Art (inv. n° 1979.206.1410).

According to Christian Kaufmann, masks of this type were plausibly sacred and often created in pairs, symbolically representing brother and sister spirits. These pairs could be affixed to a dancer’s wickerwork snood bonnet, hung on the walls of men's houses, or mounted on the prow of canoes. Some may have adorned sacred flutes.

While elongated, thin noses are a widespread formal trait in masks across the lower Sepik, the Kopar tradition elevates this feature to its most accomplished expression. In these masks, the facial structure is dramatically condensed into a spikelike beak, with oval eyes flanking either side, thus creating a striking visual emphasis on the nose as a locus of power.

A closely related mask, similarly crowned with a bird figure symbolizing a power spirit, is held in the collection of the Metropolitan Museum of Art (inv. no. 1979.206.1410).

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