VERLAINE, Paul (1844-1896). Le Bon Larron. Due pagine 8, a Willette, s.d., interessantissima riflessione sul Buon Ladroneche nasce da un primo commento ad una poesia: "Oui trés bien, votre 'Mauvais Larron'. Touchante la démarche (et amusante) de cette brave petite famme grimpée sur son amour pour un dernièr baiser au pauvre diable avec qui elle avait sans doute tant aimé. Gentille l'idee, exquise l'exécution. Mais le Bon de Larron, alors? Je sais, moi, catholique, qu'il est pauvre, qu'il fut même le premier saint du dernier testament, l'archi-confesseur, que ceci, que cela. N'importe, si le "Mauvais Larron" est si interessant grace à vous peut-être seulement, combien le bon sera-t-il donc?" E qui prende forma e si sviluppa questa figura di: "Un abandonné probablement de sa famme, d'une veuve trop fiere peut-être, offensée, en tous cas compromise et se dérobant. Et comme la miséricorde de Jesus est infinie, la grace n'aura pu descendre que sur un scélérat sen
VERLAINE, Paul (1844-1896). Le Bon Larron. Due pagine 8, a Willette, s.d., interessantissima riflessione sul Buon Ladroneche nasce da un primo commento ad una poesia: "Oui trés bien, votre 'Mauvais Larron'. Touchante la démarche (et amusante) de cette brave petite famme grimpée sur son amour pour un dernièr baiser au pauvre diable avec qui elle avait sans doute tant aimé. Gentille l'idee, exquise l'exécution. Mais le Bon de Larron, alors? Je sais, moi, catholique, qu'il est pauvre, qu'il fut même le premier saint du dernier testament, l'archi-confesseur, que ceci, que cela. N'importe, si le "Mauvais Larron" est si interessant grace à vous peut-être seulement, combien le bon sera-t-il donc?" E qui prende forma e si sviluppa questa figura di: "Un abandonné probablement de sa famme, d'une veuve trop fiere peut-être, offensée, en tous cas compromise et se dérobant. Et comme la miséricorde de Jesus est infinie, la grace n'aura pu descendre que sur un scélérat sens excuse. Mauvais mari, fils ingrat, frere affreux, voleur sans pitié, certainement lâche, tel à mes yeux ce grand saint qu'un sonnet jeune de moi, Lorsque Jesus fut mort et comme une auréole/S'allumant bleue au front blanc du Nazaréen Le Bon Larron prenant brusquement la parole: -Compaignon, que dis-tu de ces choses? -Moi, rien ......./Sinon qu'en pendant la cet homme l'on fit bien! et coetera, blasphemant avec son Redempteur et le nôtre, et à qui j'offre ici mes respectueuses excuses de n'avoir pas compris les raisons." L'inizio del testo è parzialmente coperto da uno schizzo raffigurante le tre croci in guisa di capolettera. Toccante testimonianza della poesia istintiva di Verlaine, del suo accento così nuovo e moderno e pure così misteriosamente attacato alle radici e alla tradizione. Questo testo rispecchia il contrasto interiore del poeta maledetto, il suo slancio parallelo verso la fede e il peccato, Dio e Satana.

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VERLAINE, Paul (1844-1896). Le Bon Larron. Due pagine 8, a Willette, s.d., interessantissima riflessione sul Buon Ladroneche nasce da un primo commento ad una poesia: "Oui trés bien, votre 'Mauvais Larron'. Touchante la démarche (et amusante) de cette brave petite famme grimpée sur son amour pour un dernièr baiser au pauvre diable avec qui elle avait sans doute tant aimé. Gentille l'idee, exquise l'exécution. Mais le Bon de Larron, alors? Je sais, moi, catholique, qu'il est pauvre, qu'il fut même le premier saint du dernier testament, l'archi-confesseur, que ceci, que cela. N'importe, si le "Mauvais Larron" est si interessant grace à vous peut-être seulement, combien le bon sera-t-il donc?" E qui prende forma e si sviluppa questa figura di: "Un abandonné probablement de sa famme, d'une veuve trop fiere peut-être, offensée, en tous cas compromise et se dérobant. Et comme la miséricorde de Jesus est infinie, la grace n'aura pu descendre que sur un scélérat sens excuse. Mauvais mari, fils ingrat, frere affreux, voleur sans pitié, certainement lâche, tel à mes yeux ce grand saint qu'un sonnet jeune de moi, Lorsque Jesus fut mort et comme une auréole/S'allumant bleue au front blanc du Nazaréen Le Bon Larron prenant brusquement la parole: -Compaignon, que dis-tu de ces choses? -Moi, rien ......./Sinon qu'en pendant la cet homme l'on fit bien! et coetera, blasphemant avec son Redempteur et le nôtre, et à qui j'offre ici mes respectueuses excuses de n'avoir pas compris les raisons."
L'inizio del testo è parzialmente coperto da uno schizzo raffigurante le tre croci in guisa di capolettera. Toccante testimonianza della poesia istintiva di Verlaine, del suo accento così nuovo e moderno e pure così misteriosamente attacato alle radici e alla tradizione. Questo testo rispecchia il contrasto interiore del poeta maledetto, il suo slancio parallelo verso la fede e il peccato, Dio e Satana.