拍品專文
There exist two drawings and a watercolour related to this picture. The first drawing is dated 1889 (cf J. D. Farmers, Ensor, New York, 1976, no. 90) and the second, a replica of the picture in composition, dated 1891, is in Ostende, Museum voor Schone Kunsten. The watercolour, dated 1890, is in a Belgian private collection. Ensor later rendered the subject in an etching of 1899 (Taevernier 115).
Herwig Todts, discussing the etching, observes "Dans cette eau-forte coloriée, Ensor donne son opinion sur le tourisme balnéaire à Ostende. A gauche apparaissent des cabines roulantes que l'on pouvait louer pour s'y changer. Le cocher attelait son cheval à la cabine, la conduisait jusque dans l'eau, et quand il avait installé l'échelle, frappait avec son fouet sur le toit pour indiquer aux baigneurs qu'ils pouvaient quitter la cabine. On voyait alors des 'créatures ridicules et difformes' descenre dans l'eau, vêtues de leur maillot rayé. Beaucoup d'Ostendais et de visiteurs trouvaient ce spectacle amusant. Ensor voyait la chose autrement. Son ami, l'homme de lettres André De Ridder, écrit qu'Ensor 'assemble des centaines d'intrus faisant outrage à la mer, avec leurs défauts et leur cocasserie, en une véritable danse aquatique'.
'D'après Ensor, les Bains à Ostende devaient être présentés lors d'une exposition de La Libre Esthétique, mais cette gravure fut refusée car ses confrères la trouvaient choquante. Lorsque le roi Léopold II visita l'exposition, Ensor lui signala que la gravure manquait; à la suite d'une remarque du roi à Octave Maus, organisateur de l'exposition, ce dernier fut obligé - toujours selon Ensor - d'exposer les Bains à Ostende - bien en vue." (Exhib. cat., James Ensor, Paris, 1990, p. 232.)
Herwig Todts, discussing the etching, observes "Dans cette eau-forte coloriée, Ensor donne son opinion sur le tourisme balnéaire à Ostende. A gauche apparaissent des cabines roulantes que l'on pouvait louer pour s'y changer. Le cocher attelait son cheval à la cabine, la conduisait jusque dans l'eau, et quand il avait installé l'échelle, frappait avec son fouet sur le toit pour indiquer aux baigneurs qu'ils pouvaient quitter la cabine. On voyait alors des 'créatures ridicules et difformes' descenre dans l'eau, vêtues de leur maillot rayé. Beaucoup d'Ostendais et de visiteurs trouvaient ce spectacle amusant. Ensor voyait la chose autrement. Son ami, l'homme de lettres André De Ridder, écrit qu'Ensor 'assemble des centaines d'intrus faisant outrage à la mer, avec leurs défauts et leur cocasserie, en une véritable danse aquatique'.
'D'après Ensor, les Bains à Ostende devaient être présentés lors d'une exposition de La Libre Esthétique, mais cette gravure fut refusée car ses confrères la trouvaient choquante. Lorsque le roi Léopold II visita l'exposition, Ensor lui signala que la gravure manquait; à la suite d'une remarque du roi à Octave Maus, organisateur de l'exposition, ce dernier fut obligé - toujours selon Ensor - d'exposer les Bains à Ostende - bien en vue." (Exhib. cat., James Ensor, Paris, 1990, p. 232.)