拍品專文
'Je rendis visite à Mme Tilleman, la femme du secrétaire. C'est une métis de Java, dont le père était Français. Elle a été élevée a Samarang. Elle sait le hollandais, entend un peu l'anglais et est un peu musicienne. Sa toilette m'a paru bizarre. Elle avait un grand jupon noir, plissé jusqu'au bas comme les rochets des prêtres; par-dessus, une espèce de camisole noire qui descendait aux genoux. Des cheveux longs et plats tombaient sur ses épaules ... Au cours d'autres visites, pour m'amuser, disait-elle, elle me jouait du piano ... D'autres fois, des esclaves musiciennes nous donnaient des concerts. Elle avait entre autres une petite timoriennee de douze ans, fort gentille qui pinçait assez bien d'une petite harpe, qu'elle ne tenait pas comme en France. Elle était assise et fort bas, sa harpe était si penchée que les cordes étaient en largeur au lieu d'être en haut en bas. Les autres musiciennes jouaient du violin et de la flûte; quelquefois une voix. Tous les soirs, nous y prenions du café, du thé, ou d'autres rafraîchissements.' (R. de Saulces de Freycinet, op. cit., pp. 57-8)