MASERATI A6GCM MONOPLACE CHASSIS ROULANT
MASERATI A6GCM MONOPLACE CHASSIS ROULANT

Details
MASERATI A6GCM MONOPLACE CHASSIS ROULANT
Année: c.1952/3
Numéro de série: voir texte
Numéro de moteur: non disponible
Taxes européennes payées
Moteur: absent; Boîte: absente; Suspension: avant indépendant (voir texte), essieu arrière dynamique (voir texte); Freins: avant, (voir texte), arrière, hydraulique à tambour. Monoplace de course

Histoire du modèle
Des photos d'archive prises par l'usine montrent que des A6GCM ont été envoyées en Amérique du Sud pour le Grand Prix d'Argentine de 1951. Toutefois, il faudra attendre le Grand Prix de Monza de 1952 pour voir ces F2 faire leur début européen. Assez tristement, à Monza, ces voitures ont été conduites par des pilotes d'usine, ainsi Fangio était victime d'un accident suffisamment grave pour le mettre sur la touche pour le reste de la saison.
En 1953, la carrosserie a été modifiée et une grille plus petite et alignée horizontalement a remplacé la grille verticale des premiers modèles. En outre, il faut noter que plusieurs A6GCM ont été utilisées par Maserati pour mettre au point le train roulant pour la célèbre 250F, ceux la ayant resservi en 1954 à titre intérimaire.
La A6GCM a bénéficié de trois motorisations différentes, toutes des six cylindres en ligne, la principale différence entre les modèles résidant dans l'alésage et la course, la capacité s'étalant de 1.978 à 1.997cm3 et la puissance de 180 à 190ch.
Certains des derniers exemplaires ont reçu une culasse à double allumage.

Histoire spécifique de la voiture
Pour l'heure, on ne connaît rien de la prime histoire de cette voiture, et nos premières découvertes commencent vraiment à la fin des années 1950/début des années 1960 lorsqu'elle était pilotée par un Uruguayen du nom de Walter Meneghetti, membre de la fédération automobile de son pays.
A une époque où la scène internationale du sport automobile était dominée par Fangio et Gonzales, les équipes européennes envoyaient leurs voitures disputer les Grand Prix en Amérique du Sud et il était assez fréquent que les équipes revendent leurs voitures à des équipes locales plutôt que d'assumer le coût du rapatriement en Europe. C'est sans doute de cette manière que cette voiture a passé une partie de sa vie en Amérique du Sud et les preuves de ses liens avec l'Uruguay proviennent des coupures de presse. L'une de ces coupures traduites laisse entendre qu'après la fin de la carrière sportive d'Alexander Samson et Luzardo, la voiture a été entreposée pendant des mois avant que Meneghetti n'achète le 'châssis de la Maserati sans le moteur Ford ' pour 12.000 pesos or! (Cette mention de l'utilisation d'un moteur Ford était relativement fréquente dans les courses sud-américaines en raison du fait qu'il n'y avait que très peu de pièces détachées disponibles pour les voitures sportives de production limitée, d'où la capacité d'adaptation consistant à utiliser les pièces largement disponibles une fois que les pièces originales ont rendu l'âme). On peut ainsi supposer que Meneghetti n'a pas été le premier coureur à utiliser la voiture en Amérique du Sud et que lorsqu'il l'a achetée, le train roulant Maserati manquait déjà.
Une fois qu'il a trouvé un moteur de rechange, Meneghetti a dû reprendre le chemin des circuits et un autre article souligne sa victoire en août 1961 à Paysandu qui l'a mis à la deuxième place du championnat d'Uruguay derrière Juan Schynnder.
Rachetée à la famille Meneghetti, cette voiture est revenue en Europe après un détour par l'Amérique du Nord. Pour l'heure, on n'a retrouvé aucun numéro de série sur le châssis mais la voiture a été examinée par Richard Crump, une autorité bien connue en matière de Maserati, qui ne réfute pas que le véhicule proposé est correct. Grâce à ses années d'expérience, Crump a pu confirmer que la famille Orsi (qui possédait alors Maserati) a toujours accueillie avec plaisir la possibilité de vendre sa production contre du liquide. A l'évidence, il semble que ces ventes 'sous le manteau' n'aient jamais figuré dans les livres comptables, c'est pourquoi il est très difficile de retrouver les détails de fabrication de certaines Maserati importantes. Il reste à espérer que les numéros seront discernables si le châssis est sablé avant une restauration.

Etat
En raison de sa résidence dans le climat privilégié d'Amérique du Sud, le châssis recouvert d'une peinture rouge semble sec et d'une structure solide. Il faut noter qu'à un moment les disques de frein et la suspension avant (provenant sans aucun doute d'une routière des années 1960) ont été installés à l'avant du châssis et l'arrière est actuellement doté d'un essieu de Tipo 161 Lancia Lambda.
Librement installé sur le châssis, les parties de carrosserie ne doivent pas être considérées comme entièrement d'origine en raison de leur état très modifié, mais les inscriptions peintes à la main méritent d'être lues!
Ce projet fascinant 'découvert en l'état' offre une occasion rare de déceler une pièce historique et Christie's recommande à tout acheteur potentiel de se familiariser avec ce projet.


MASERATI A6GCM SINGLE SEATER ROLLING CHASSIS
Year: c.1952/3
Chassis No: See text
Engine No: N/A
European taxes paid
Engine: not present; Gearbox: not present; Suspension: front independent (see text), rear live axle (see text); Brakes: front (see text), rear hydraulic drum. Single seat racing car

Model history
Factory archive pictures identify that A6GCMs were sent to South America for use in the 1951 Argentine GP, however it was not until Monza in 1952 when these attractive F2 cars would make their European debut. Sadly it was driving one of the factory's team cars in the Monza event that Fangio would suffer a substantial accident, which in turn proved to be enough to sideline him for the rest of the season.
For 1953 the bodywork was altered and a smaller horizontally aligned grille replaced the vertically shaped feature of the earlier style. Further to this, it is a significant fact that several A6GCMs were adopted by Maserati to develop the running-gear for the famed 250F, these being campaigned in 1954 as an interim measure.
Three different engine capacities were utilised in the standard A6GCM, all used a straight six layout, the main difference being alterations in the bore and stroke, thus capacity ranged from 1,978cc to 1,997cc with power ranging from 180 to 190bhp. Some later cars also benefited from 12 plug cylinder heads.

Specific history of this car
Nothing is currently known about the early history of this particular car, thus our findings really start in the late 1950s and early 1960s when it was raced by a Uruguayan named Walter Meneghetti; a member of Uruguay's governing body of motorsport.
At a period when the international racing scene was dominated by Fangio and Gonzales, the European teams sent their cars to the South American Grand Prix and it is fact that quite often they sold their cars to local teams rather than paying the cost of return shipping. Assumedly this is how this particular car came to reside in South America and supporting ties of its existence in Uruguay come from copied cuttings from contemporary newspapers. One translated copy implies that after Alexander Samson and Luzardo had finished their sporting careers and the car had been stored for many months, Meneghetti bought the 'Maserati chassis without the Ford motor' for 12,000 gold pesos! (This mention of a Ford engine being used was not uncommon in South American racing due to the fact that there was no spares infrastructure for limited production racing cars, hence adaptation using replenishable parts was commonplace once the originals had failed.) One must presume thus that Meneghetti was not the first person to compete with the car in South America and when he bought it the Maserati running gear was already missing.
Once an alternative engine was sourced, Meneghetti must have taken to the track and another article notes Meneghetti's victory at Paysandu in August 1961, thus placing him second in the Uruguayan championship behind Juan Schynnder.
Purchased from the Meneghetti family, this intriguing project has made its way to Europe via North America. At present no chassis number has been located on the chassis but it has been inspected by the well-known Maserati authority Richard Crump, who does not refute that the vehicle being offered is correct. Supported by Mr. Crump's findings from his years of experience, it is well known that the Orsi family (then owners of Maserati) were always keen to sell their products for cash. These rumoured dealings in turn seemed never to pass through the company's financial records and hence tracing back factory details of some important Maseratis tends to prove difficult. It is hoped that numbers will be distinguishable, if the chassis is shot-blasted prior to restoration.

Condition
Owing to its residence in the favourable climate of South America the chassis, coated in red paint, appears dry and of solid structure. It should be noted that at some point disc brakes and upright suspension (no doubt from a 1960s road car) have been fitted to the front of the chassis and the rear now has a Tipo 161 Lancia Lambda rear axle in place.
Loosely fitted to the chassis at present, the body panels should not be regarded as completely original due to their much-modified condition, but the hand painted inscriptions make for interesting reading!
This fascinating project in 'as found' condition offers an opportunity to unravel a piece of history and Christie's would recommend any potential purchaser to familiarise themselves with the project.

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