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Details
BUGATTI TYPE 35B
Ex-usine, Divo, Lepori, de Graffenried
Année: 1928
Numéro de série: 4913
Numéro de moteur: 157T (voir texte)
Moteur: huit cylindres en ligne, arbre à came en tête, compresseur Bugatti-Roots, 2.292cm3, 130ch à 5.500t/m; Boîte: quatre vitesses, transmission aux roues arrière; Suspension: avant: Essieu Bugatti sur ressorts semi-elliptique, arrière: Essieu rigide sur ressorts quart-elliptique; Freins à tambour sur les quatre roues fonctionnant par câble; Volant à droite.
Carrosserie: deux sièges sport Grand Prix, bleu avec intérieur noir.
Histoire du modèle
Au Grand Prix de France à Lyon en 1924, Bugatti a dévoilé une nouvelle voiture de course de production, le célèbre Type 35. Elles ont pris part à toutes les compétitions possibles jusqu'en 1930. Au cours de cette période, ce petit joyau a collectionné un nombre impressionnant de succès aussi bien dans les mains de pilotes d'usine ou privés. Aujourd'hui encore le Type 35 reste le symbole de la marque Bugatti.
Tout au long de sa production, il y a eu un certain nombre de variations proposées par l'usine, alors que le modèle évoluait notamment avec des versions à compresseur, mais toujours basé sur le moteur huit cylindres. Le 35B était la version définitive du moteur à simple arbre à came en tête, avec vilebrequin à roulement, un moteur de 2,3 litres et un compresseur agrandi. Le modèle est inspiré de la voiture utilisée lors de la Targa Florio de 1926, le 35T, mais maintenant avec un compresseur Roots.
Au cours des quelque quatre années de production environ 45 exemplaires ont été assemblés dont nombre d'exemplaires ont disparu, notamment au cours de carrières sportives particulièrement actives. C'est pourquoi des exemplaires avec une histoire continue telle que celui qui est proposé aujourd'hui sont extrêmement rares.
Histoire spécifique de la voiture
Cette voiture, équipée du moteur No 157T, a été immatriculée pour la première fois par l'usine Ettore Bugatti Automobiles de Molsheim le 21 mars 1928, avec le numéro minéralogique de l'Alsace '6538 J4', pour être utilisée comme une voiture de course 'usine'. La première compétition majeure pour 4913 remonte à la Targa Florio de 1928. Cette année-là, 4913 était l'une des quatre Bugatti engagées par l'usine, les autres étant un Type 37A et deux Type 35C. Menée par le pilote d'usine Alberti Divo, elle a largement remporté l'épreuve en dominant toutes ses concurrentes et en finissant les cinq tours de la course de 110km en 7heures 20minutes, comme illustré. La course de cette année-là est très connue pour la performance réalisée par un autre Type35B, celui d'Elizabeth Junek, dont la couleur distinctive jaune est restée en tête pendant un temps devant Divo avant que des problèmes mécaniques ne relègue sa voiture à la 5e place.
Lors de la Targa Florio de 1928, on notait la présence d'un coureur amateur suisse, Mario Lepori. Il terminera à la 9e place mais à l'issue de l'épreuve, il rachète 4913, la voiture gagnante, via son agent local Bugatti, Bucar de Zurich.
Lepori conduisit 4913 au Grand Prix de Rome, le 10 juin 1928, et prit la 6e place, le vainqueur, Chiron, s'imposant avec un Type 35C. La voiture a été officiellement facturée six jours plus tard à Lepori et immatriculée à son nom sous le numéro '7066 B', comme illustré.
Le 25 juillet 1928, lors du Grand Prix de Saint-Sébastien, 4913 a été inscrite par Lepori avec Edmond Bourlier pour équipier. Malheureusement, la voiture a été disqualifiée sur une infraction technique mineure, alors qu'elle occupait la 3e place avec Bourlier au volant. Cette course aussi avait été remportée par Chiron sur un Type 35C.
L'année suivante en 1929: La voiture remporta le Grand Prix d'Antibes-Juan-les-Pins le 1er avril. Deux semaines plus tard, au premier Grand Prix de Monaco, 4913 termina 7e. A la Targa Florio, le 5 mai, elle abandonna au troisième tour en raison d'une défaillance de soupape. Le 26 mai dans le Grand Prix de Rome, elle abandonne au 27e tour. Le 25 juillet à Saint Sébastien, Lepori termine à la 8e place. C'est à la fin de la saison 1929 que l'on pense que Lepori a pris sa retraite en tant que coureur. Après cela, 4913 est sans doute retournée à l'usine parce que l'on sait qu'elle a été livrée par la route depuis Molsheim à l'agent de Zurich, Joseph Karrer, utilisant des plaques minéralogiques temporaires allouées à la voiture du 14 au 16 août 1930.
Elle fut ensuite vendue au Prince Louis Napoléon. Le prince garda la voiture pendant toutes les années 1930 et on pense qu'elle a disputé plusieurs petites compétitions en Suisse. Malgré des recherches poussées, il n'existe aucune preuve documentaire sur des événements précis auxquels la voiture aurait participé, à l'exception d'une seule photo de la voiture dans une course non identifiée en Suisse en 1936/7.
En 1945/6, Gino Bessadona acheta 4913 à l'agent Bugatti de Genève. Bessadona a fait faire des travaux de carrosserie et changé tout l'équipement routier.
En 1946, la voiture est cédée à un pilote suisse très connu, le Baron 'Toulo' de Graffenried. De 1947 à 1950, elle est la propriété de H. Leichti de Fribourg. En 1950, elle est revendue à Boris Guinard. A cette époque, on sait que le moteur a des problèmes mécaniques et on pense que l'on doit à Guinard l'enlèvement du moteur. Puis la voiture est venue à Roland Rutschi et M Rubi de Berne. Rutschi et Rubi ont reconstruit le Type 35B. Vraisemblablement en raison du manque de pièces détachées à l'époque, ils ont d'abord installé un moteur de Type 49, un radiateur de Type 43, un boîtier de direction et une boîte de Type 44/touring. Une carrosserie de type roadster est à présent montée. Un peu plus tard, Rutschi et Rubi ont changé le moteur pour un moteur plus approprié de Type 43. Le châssis 4913 est à ce moment immatriculée en Suisse avec la plaque minéralogique 'BE-8128' et elle a servi à Rutschi dans quelques courses en Suisse. En 1958, la voiture est mise en vente par le marchand néerlandais Bart Loyens. Loyens est connu pour avoir vendu de nombreuses Bugatti d'Europe en Amérique, 4913 est l'une d'elles et a été vendue à John Truslow du Maryland.
Sous la propriété de Truslow, 4913 a été reconstruite par le célèbre restaurateur de Bugatti, 'Bunny' Phillips de Santa Barbara. On sait qu'à cette époque, le vilebrequin a été modifié, tout le reste de la voiture étant maintenu dans l'état et la forme dans lesquels la voiture a été achetée.
Plus tard, toutes les pièces qui avaient été installées par les propriétaires précédents ont été remplacées par des pièces standard à la seule exception du boîtier de direction.
En 1962, 4913 figure dans le 'Bugatti Register and Data Book' de Hugh Conway comme appartenant à Truslow. A cette époque, le numéro du moteur était 157T, une autre note mentionne le fait que la voiture ait cinq roues originales en aluminium deux pièces et tous les instruments d'origine. Mais on estime que la voiture a été reconstruite à partir d'autres voitures durant son séjour en Suisse.
En 1971, 4913 a été inspectée par Hamish Moffatt, avec une éventuelle intention d'acheter la voiture. Toutefois, Moffatt s'est trouvé dans l'incapacité de l'acheter et c'est le marchand Chris Renwick qui l'a acquise et l'a emmenée en Grande-Bretagne. Au cours de la même année, Moffatt a négocié avec Renwick et a fini par acheter la voiture. Entre le moment de la première inspection de Moffatt et son achat, 4913 a perdu sa plaquette de châssis d'origine et les estampilles de son carter ont été retirées. Ce détail frustrant a souvent été expliqué par le fait que tout cela avait été fait pour faciliter l'importation en Grande-Bretagne, bien que, naturellement, une telle affirmation ne puisse être vérifiée.
Moffatt a gardé 4913 de 1971 à 1998.
Durant cette période, la voiture a été reconstruite à un haut niveau et, plus important, au cours de cette reconstruction, Moffatt a réussi à acquérir le boîtier de direction d'origine auprès de Miles Coverdale aux Etats-Unis. Cette pièce est connue pour être d'origine car elle est numérotée avec le numéro moteur 157. Moffatt a également saisi l'occasion de cette reconstruction pour remplacer toutes les pièces qui n'étaient pas d'origine par des pièces correctes.
En janvier 1998, elle a été achetée par le propriétaire actuel. Depuis 1998, la voiture a été entièrement restaurée mécaniquement par l'un des meilleurs restaurateurs de Bugatti, Tim Dutton.
Etat
4913 a été inspectée par David Sewell, l'historien réputé de la marque Bugatti. Effectuée en 1995, cette inspection a permis à Sewell d'établir un rapport très détaillé sur l'histoire de cette voiture.
Dans son rapport, il note que le longeron porte correctement le numéro 603 et que ce châssis dispose encore de trous pour monter la roue de secours dont les voitures courant la Targa Florio étaient équipées.
Sewell a également confirmé que la cloison, les instruments, l'essieu avant, le radiateur et le réservoir sont tous d'origine.
En ce qui concerne le moteur, l'inspection de David Sewell a permis d'apporter des éclaircissements quant à son statut. Il a ainsi pu confirmer que le carter n'était pas un carter de Type 43 comme on l'a d'abord pensé, parce que ce carter n'aurait pas pu tenir dans le châssis de du Type 35B à moins de subir une transformation, ce qui n'a pas été le cas. De plus le carter était du type allant uniquement sur les modèles Type 35B à compresseur, distinguante par une partie arrière plus large conçu pour correspondre au châssis des voitures de Grand Prix; de même, le carter porte le numéro 28C sur la face avant, le C voulant dire 'Compresseur'. Une inspection supplémentaire du moteur a conduit M. Sewell à en déduire que si la moitié supérieure du moteur a été remplacée en partie par des composants de Type 43, la partie inférieure était l'originale laquelle n'a probablement jamais quitté la voiture.
Le compresseur est numéroté 157T correspondant au numéro du moteur ainsi qu'au numéro original du châssis de cette voiture.
La boîte de vitesse est répertoriée comme provenant du châssis 4935 et l'essieu arrière, s'il est correct, n'est pas numéroté avec la même séquence comme les autres composants de la voiture, il est donc improbable que ce soit celui d'origine.
La carrosserie Grand Prix est pour l'essentiel originale mais on suppose qu'elle provient d'une autre voiture.
Esthétiquement, le Type 35 est attirant avec une apparence légèrement patinée de sa carrosserie et sa sellerie intérieure. Cöté mécanique, la voiture a subi une restauration complète par Tim Dutton qui fait qu'elle est en parfait état de marche. En travaillant sur cette voiture, son restaurateur aussi bien que son vendeur ont tenu à respecter la performance de cette voiture mais en tenant compte de l'aspect pratique et de la sécurité sur les routes d'aujourd'hui. Là où des pièces d'origines ont été remplacées, elles ont été gardées de coté.
Depuis que cette restauration a été effectuée, la voiture n'a parcouru que très peu de kilomètres, aussi la voiture est prête à l'emploi, à être appréciée. Il parait que l'auto est très rapide !
Pour ajouter à la confirmation de l'histoire de la voiture réalisée par David Sewell, le Club des propriétaires de Bugatti (Bugatti Owners Club) a délivré une réplique de plaquette de châssis portant le numéro 4913 comme reconnaissance de son identité.
Disposant de toute sa documentation, la voiture est également présente dans de nombreux ouvrages sur la marque y compris dans l'excellent livre de Raffaelli 'Mémoires d'un chasseur de Bugatti'/'Archives Passion'. La voiture est également pourvue de papiers de la FIA et de la FIVA.
Ex Works, Divo, Lepori, de Graffenried
BUGATTI TYPE 35B
Year 1928
Chassis No. 4913
Engine No. 157T (see text)
Engine: eight cylinder in line, over head camshaft, Bugatti-Roots supercharger, 2,292cc, 130bhp at 5,500 rpm; Gearbox: four speed, transmission to rear wheels; Suspension: front: Bugatti axle on semi-elliptic leaf springs, rear: solid axle on quarter elliptic leaf springs; Brakes four wheel drum, cable operated; Right hand drive.
Coachwork: Grand Prix two seater sports, blue with black leather interior
Model history
At the French Grand Prix at Lyon in 1924, Bugatti unveiled a new production racing car, the famous Type 35. They were campaigned in every possible competitive event until 1930, during which this little jewel recorded a huge number of successes in the hands of Works drivers and privateers. Today, it remains the symbol of the Bugatti marque.
Throughout production, there were a number of variations offered by the factory, as the model developed including supercharged versions, but always based on the eight cylinder engine. The 35B was the definitive version of the single overhead camshaft engine, with rollerbearing crank shaft, 2.3 litre engine and enlarged supercharger. The model was derived from the car used on the 1926 Targa Florio, the 35T, only now with Roots type supercharger.
Over the four years of production approximately 45 examples were completed, of which many have disappeared, due to being worn out by active sporting careers. So, correct examples with continuous history such as the car on offer today, are extremely rare.
Specific history of this car
This car, fitted with engine number 157T was first registered to Ettore Bugatti Automobiles of Molsheim on 21st March 1928, with the Alsace registration number '6538 J4', to be used by the manufacturer as a works racing car.
Its first major competitive use was when 4913 was one of four Bugattis entered by the works in the 1928 Targa Florio, the others being a Type 37A and two Type 35Cs. Piloted by works driver Albert Divo, it won the event outright, finishing the five laps of the 67 mile course in 7 hours 20 minutes, as illustrated. This year's event is well known for the performance by another Type 35B, that of Elizabeth Junek, whose distinctive yellow Bugatti held the lead for some time ahead of Divo, until mechanical problems relegated her car to 5th place.
Also competing in the Targa Florio that year was a Swiss amateur racing driver, Mario Lepori. He finished in 9th place, but after the race purchased 4913, the winning car, through his local Bugatti agent, Bucar of Zurich.
Lepori drove 4913 at the Rome Grand Prix on 10th June 1928, taking it to 6th place, Chiron winning in a Type 35C. It was officially invoiced six days later to Lepori, and registered in his name with the plate '7066 B', as illustrated.
25th July 1928, San Sebastian Grand Prix, 4913 was entered by Lepori and partnered by Edmond Bourlier. Unfortunately the car was disqualified due to a minor technicality, whilst holding 3rd place, and being driven by his co-driver. Chiron in the Type 35C also won this race.
The following year, 1929:
The car won the Antibes-Juan-les-Pins Grand Prix on 1st April.
Two weeks later, at the first Monaco Grand Prix, 4913 came 7th.
At the Targa Florio on May 5th, it retired on the third lap due to a dropped valve.
May 26th, Rome Grand Prix, the car retired on the 27th lap.
25th July, San Sebastian, Lepori finished 8th.
At the end of the 1929 Season it is believed that Lepori retired from racing.
After this, 4913 must have been returned to the factory, because it is next known to have been delivered from Molsheim by road to Zurich agent, Joseph Karrer, using trade plates allocated to the car, from 14th-16th August 1930.
It was then sold to Prince Louis Napoleon. The Prince kept the car throughout the 1930s and is understood to have competed in several minor Swiss events. Despite thorough research there is no documentary evidence to support precise events for which it was used, except for a single photograph of the car on an unidentified Swiss course in 1936/7. In around 1945/6, Gino Bessadona purchased 4913 from the Bugatti agency in Geneva. Bessadona fits more modern bodywork, with cycle wings and full road equipment.
1946, the car passed to well known Swiss racing driver Baron 'Toulo' de Graffenried.
1947-1950, owned by H. Leichti of Fribourg.
1950, sold to Boris Guinard. By this time the engine is known to have suffered a mechanical fault, and it is thought that Guinard was responsible for removing it from the car.
Subsequently the car is sold to Roland Rutschi and M Rubi of Berne.
Rutschi and Rubi rebuild the Type 35B. Presumably due to the lack of availability of spares at this time initially they fit a Type 49 engine, Type 43 radiator, Type 44/touring model steering box and gearbox. A roadster type bodywork is now fitted.
Later, Rutschi and Rubi change the engine for a more correct, Type 43 unit.
4913 is now registered in Berne, with the number 'BE-8128', and is known to have been campaigned by Rutschi in some Swiss sports car events.
By 1958, the car is offered for sale by Dutch dealer, Bart Loyens.
Loyens is known to have sold many Bugattis from Europe to America, 4913 was one such car, and so passed to John Truslow of Maryland.
In Truslow's ownership, 4913 was rebuilt by renowned Bugatti restorer 'Bunny' Phillips of Santa Barbara. It is known that at this time the engine had the crankshaft re-rollered, but otherwise initially it remained in the form it had been purchased.
Later, all of the parts that had been fitted in the previous ownership were replaced with standard correct parts, with the sole exception of the steering box.
In 1962, 4913 is listed in Hugh Conway's 'The Bugatti Register and Data Book', as being in the ownership of Truslow. Significantly, at this time the engine number is quoted as 157T, further note is made that the car has five original two piece aluminium wheels, and all original instruments. But then it was thought that the car had been built up from others whilst in Switzerland.
1971, 4913 was inspected by Hamish Moffatt, with a view to purchasing the car. However, Moffatt was not able to buy it and it was subsequently purchased by dealer Chris Renwick, who brought it to the UK. That same year Moffatt negotiated with Renwick and finally bought the car. Between the time of Moffatt's original inspection and his acquisition, 4913 lost its original chassis plate and had its crankcase stampings removed. This frustrating detail has often been explained that this had been carried out to facilitate import to the UK, however naturally such a claim cannot be substantiated.
Moffatt retained 4913 from 1971 until 1998.
During Moffatt's ownership, the car was also rebuilt to a high standard, and most importantly whilst doing so he was able to obtain the original steering box, from Miles Coverdale in America. This unit was known to have been fitted as it is numbered on its mounting bracket with the engine number 157. He also took the opportunity of the rebuild to replace any non-standard parts with correct pieces.
In January 1998, it was acquired by the present owner.
Since 1998, the car has been entirely mechanically restored by leading Bugatti restorer, Tim Dutton.
Condition
4913 was inspected by noted Bugatti historian, David Sewell, in 1995 who has compiled a detailed report of its history.
In this report, he noted that the frame is correctly numbered 603, and that it still has the drill holes for the driver's side-mounted spare wheel with which Targa Florio cars were equipped.
He also confirmed that the bulkhead, instruments, front axle, radiator, and fuel tank were all original.
With regard to the engine, David Sewell's inspection also brought further clarification as to its status. He was able to confirm that the lower crankcase was not that of a Type 43 as had been originally suggested, because it would not have fitted into the chassis unless modified, which it had not been. Furthermore the crankcase was of the type fitted only to supercharged Type 35B models, distinguishable by its wider rear bearer arms designed to fit the Grand Prix frame, and also it was stamped with number 28C on the front face of the nearside bearer arm, the 'C' denoting 'Compresseur'. Additional inspection of the engine brought Mr Sewell to summarize that whilst the top half of the engine had been replaced in part with Type 43 components, the lower half was the original unit, which had probably never been removed from the car.
The supercharger is numbered 157 T corresponding to the engine number, and so is also the original unit to this car.
The gearbox is recorded to have come from chassis 4935, and the back axle, whilst correct is not numbered in sequence with the other components, as so is unlikely to be original to the car.
The Grand Prix bodywork is also substantially original, but presumed to have come from another car.
Cosmetically the Type 35 has an appealing slightly patinated appearance of its bodywork and upholstery. While mechanically, the car has undergone extensive restoration to bring it up to excellent running order by Tim Dutton. In working on the car, its vendor and restorer, respectful of these cars' performance, have prized practicality and safety on the road today, and where any original parts were replaced these have been kept.
Since this work was completed only limited mileage has been added, so the car is ready to use, be enjoyed or actively campaigned. It is reportedly exceptionally quick!
In addition to confirmation of the car's history by David Sewell, The Bugatti Owners Club has issued 4913 with a replica chassis plate confirming their acknowledgement of its identity.
Fully documented, the car is also featured in numerous books on the marque, including Raffielli's excellent work 'Memoirs of a Bugatti Hunter'/'Archives du Passion'. The car also has FIA Papers and FIVA papers.