PENDULE D'EPOQUE LOUIS XVI
PENDULE D'EPOQUE LOUIS XVI

細節
PENDULE D'EPOQUE LOUIS XVI
En bronze ciselé et doré, le mouvement signé Baffert à Paris, le cadran émaillé signé BAFFERT/A PARIS, surmonté d'une urne couverte ornée d'une guirlande de laurier grainé, supporté par un lion, sur un socle rectangulaire de bois noirci à décor de feuilles de chêne et rosaces soutenu par des pieds ceints de feuillage
Hauteur: 57 cm. (22½ in.), Largeur: 40 cm. (16 in.)
Martin Baffert, maître horloger actif à Paris dans l'Enclos des Quinze-Vingt en 1773
來源
Monsieur de Tourolle, son hôtel rue du faubourg Saint-Honoré, Paris, 1779.
Vicomtesse Vigier, vente Paris, Palais Galliéra, le 2-3 juin 1970, lot 83.
"Collection d'un érudit", vente Paris, hôtel George V, le 27 mars 1995, lot 427.
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拍品專文

En décembre 1779, Claude Charles Dominique Tourolle, ancien receveur général des domaines et valet de chambre du dauphin décédait. Dans le salon de compagnie était estimée:
Une pendule de cheminée en cartel supportée par un lion sur un pied de bois d'ébène. La pendule à cadran d'émail portant le nom de Baffert à Paris surmonté d'une cassolette 240 livres.
Cinq ans auparavant, l'inventaire de son épouse ne signalait pas de pendule au lion, ce qui semble prouver un achat entre 1774 et 1779.

L'hôtel de Tourolle

Situé rue d'Orléans, actuel 10 rue Charlot dans le Marais, l'hôtel de monsieur de Tourolle avait été reconstruit en 1762 par Etienne-Louis Boullée.
Le salon fit l'admiration des contemporains. Classé Monument Historique, le décor boisé orne de nos jours l'hôtel du 33 de la rue du faubourg Saint-Honoré, actuel Cercle de l'Union Interalliée, c'est sur la cheminée du salon que fut placée la pendule au lion.

Le modèle

Proche d'un dessin de François Vion, ce modèle en l'absence de signature sur aucune des pendules connues, ne peut cependant lui être attribué avec certitude. L'horloger Baffert utilisait les talents des bronziers, notamment Fremont et Jourdan quand il fit faillite en 1773.

L'horloger Imbert signa le cadran d'une autre pendule signalée dans le salon du château de la Norville alors qu'il appartenait au duc de Castries en 1833 (cf. Bruno Pons, Les Grands Décors Français, 1650-1850, Dijon, 1995, p.231.
Cette pendule peut être identifiée à celle vendue par Christie's Monaco, le 15 juin 1997, lot 19.