Lot Essay
Cette oeuvre sera reproduite au catalogue raisonné en cours de préparation par M. Alexis Poliakoff.
On a souvent dit que les peintures de la dernière année de la vie de Serge Poliakoff atteignent une maîtrise parfaite et qu'elles sont parmi les plus abouties de son oeuvre. Composition de 1969 en est une superbe évocation. Les formes découlent les unes des autres et sont liées par des rapports de rythme et de proportion. Mais l'architecture de l'oeuvre surgit du rapport même entre la couleur et la forme, indissociables. La superposition des couches de pigments donne à la couleur une intense vibration et fait éclater toute la lumière d'un jaune qui devient or, d'un bleu ou d'un rouge dont l'intensité évoquent les compositions aux champs colorés des icones russes, tant chéries par l'artiste. Poliakoff qui disait lui-même tout ce que je veux peindre est image divine et je dois être en elle, auprès d'elle, avec elle (cité dans le catalogue d'exposition, Paris, Serge Poliakoff, Fondation Dina Vierny - Musée Maillol, p. 26), cherchait dans l'harmonie parfaite entre forme, couleur et lumière, l'élévation de son âme.
On a souvent dit que les peintures de la dernière année de la vie de Serge Poliakoff atteignent une maîtrise parfaite et qu'elles sont parmi les plus abouties de son oeuvre. Composition de 1969 en est une superbe évocation. Les formes découlent les unes des autres et sont liées par des rapports de rythme et de proportion. Mais l'architecture de l'oeuvre surgit du rapport même entre la couleur et la forme, indissociables. La superposition des couches de pigments donne à la couleur une intense vibration et fait éclater toute la lumière d'un jaune qui devient or, d'un bleu ou d'un rouge dont l'intensité évoquent les compositions aux champs colorés des icones russes, tant chéries par l'artiste. Poliakoff qui disait lui-même tout ce que je veux peindre est image divine et je dois être en elle, auprès d'elle, avec elle (cité dans le catalogue d'exposition, Paris, Serge Poliakoff, Fondation Dina Vierny - Musée Maillol, p. 26), cherchait dans l'harmonie parfaite entre forme, couleur et lumière, l'élévation de son âme.