Lot Essay
Les dessins de Jean-Jacques de Boissieu, un artiste amateur, étaient déjà recherchés par les collectionneurs contemporains: la vente de Gabriel Huquier en 1772 comprenait trois dessins de l'artiste (lots 427-8), et les ventes de Tournier en 1773 huit (lots 338-42), De Bese en 1775 neuf (lots 331-4) et enfin en 1775 Mariette six (lots 1090-2). Les prix des dessins de Boissieu étaient d'ailleurs souvent plus élevés que ceux de Fragonard, Boucher et la plupart des artistes vivants.
Boissieu, originaire de Lyon, résida à Paris à deux reprises, d'abord en 1763-4 et ensuite, après son voyage d'Italie, en 1766-1772. C'est au cours de ces deux séjours qu'il put rencontrer des artistes comme Greuze et Vernet, ou des collectionneurs comme Pierre-Jean Mariette, avec qui il se lia d'amitié. 'Je l'avois connu dans son premier voyage à Paris et je l'ai pratiqué encore plus particulièrement dans un deuxième voyage qu'il a fait dans cette capitale, pour se faire recevoir dans la charge de trésorier de France à Lyon [...]. C'est d'ailleurs un homme tout à fait estimable, et dont les manières honnêtes le rendent du meilleur commerce. Il est retourné à Lyon, où il se propose de continuer à s'occuper d'un art qui fait les délices de sa vie' (P. de Chennevière et A. de Montaiglon, 'Abecedario de P.J. Mariette et autres notes inédites de cet amateur sur les arts et les artistes', Archives de l'art français, 1851-3, I, pp. 144-5).
De Boissieu, an amateur artist, was already very sought after in his life-time. Drawings by him appear in many sales in the 1770s, such as Calvière's, often realising high prices.
Boissieu, originaire de Lyon, résida à Paris à deux reprises, d'abord en 1763-4 et ensuite, après son voyage d'Italie, en 1766-1772. C'est au cours de ces deux séjours qu'il put rencontrer des artistes comme Greuze et Vernet, ou des collectionneurs comme Pierre-Jean Mariette, avec qui il se lia d'amitié. 'Je l'avois connu dans son premier voyage à Paris et je l'ai pratiqué encore plus particulièrement dans un deuxième voyage qu'il a fait dans cette capitale, pour se faire recevoir dans la charge de trésorier de France à Lyon [...]. C'est d'ailleurs un homme tout à fait estimable, et dont les manières honnêtes le rendent du meilleur commerce. Il est retourné à Lyon, où il se propose de continuer à s'occuper d'un art qui fait les délices de sa vie' (P. de Chennevière et A. de Montaiglon, 'Abecedario de P.J. Mariette et autres notes inédites de cet amateur sur les arts et les artistes', Archives de l'art français, 1851-3, I, pp. 144-5).
De Boissieu, an amateur artist, was already very sought after in his life-time. Drawings by him appear in many sales in the 1770s, such as Calvière's, often realising high prices.