JEAN-LOUIS ERNEST MEISSONIER (LYON 1815-1891 PARIS)

Les amateurs de peinture

细节

JEAN-LOUIS ERNEST MEISSONIER (LYON 1815-1891 PARIS)
Les amateurs de peinture
signé 'Meissonier' (en bas à gauche)
Huile sur panneau
28,5 x 21 cm. (11¼ x 8¼ in.)

来源

acheté à l'artiste (5.000 francs) par
Paul Périer, auprès de qui acheté (12.000 francs) par
Jules-Paul-Benjamin Delessert (1773-1847), par héritage à son frère
François-Marie Delessert (1780-1868); sa vente après-décès, Paris, Hôtel Delessert, le 15 mars 1869, lot 181 (40.000 francs), d'où acquis par
Rodolphe Hottinguer.

出版

C. Blanc, La galerie Delessert, Gazette des Beaux-Arts, Paris, février-mars 1869, p.36, avec gravure par Flameng.
P. Durey, C. Cain Hungerford, dans le catalogue d'exposition Ernest Meissonier, Lyon, 1993, pp.33, 50-51, 58-59, 91, 122.
C. Cain Hungerford, Ernest Meissonier, Master in his Genre, Cambridge, 1999, pp.37-42.

展览

Salon de 1843, no.860, 'un peintre dans son atelier' (pour une liste exhaustive des critiques suscitées par ce tableau, consulter C. Cain Hungerford, op. cit.).
L'Art et la vie sous Louis-Philippe 1830-1848, Paris, Hôtel Jean Charpentier, 16 juin-10 juillet 1926, no.121.

刻印

par Flameng, en 1869.

更多详情

THE PAINTING AMATEURS, OIL ON PANEL SIGNED BY JEAN-LOUIS ERNEST MEISSONIER

拍品专文

Ce tableau est la première version d'un sujet qui fut traité à plusieurs reprises par Meissonier. Celui-ci en obtint une médaille de première classe au Salon de 1843 et des critiques unanimement élogieuses, même si certains relevèrent des distorsions dans la perspective. Meissonier oppose la modestie du peintre, dont le modèle était son beau-frère Louis Steinheil, à l'arrogance des amateurs, vraisemblablement de riches mécènes dont dépend l'artiste. Le critique Arsène Houssaye souligna d'ailleurs l'humour de Meissonier : le tableau en cours d'exécution était un saint Laurent sur le grill, allusion probable à la tyrannie que subissait le peintre.
Une étude, au crayon sur papier, représentant le joueur de gauche est conservée au Fine Art Museum, à San Francisco.
Le premier propriétaire de ce tableau, l'industriel Paul Périer, possédait, comme Benjamin Delessert, une importante collection spécialisée dans les Ecoles du Nord et les artistes contemporains.