JEAN-LOUIS ERNEST MEISSONIER (LYON 1815-1891 PARIS)
JEAN-LOUIS ERNEST MEISSONIER (LYON 1815-1891 PARIS)

La partie d'échecs

Details
JEAN-LOUIS ERNEST MEISSONIER (LYON 1815-1891 PARIS)
La partie d'échecs
signé 'Meissonier' (en bas à droite)
Huile sur panneau
20 x 14 cm. (7 7/8 x 5½ in.)
Provenance
Acheté à l'artiste par
Paul Périer, d'où acheté (par l'intermédiaire de Laneuville) le 18 avril 1847 (5.775 francs) par
Jules-Paul-Benjamin Delessert (1773-1847), par héritage à son frère
François-Marie Delessert (1780-1868); sa vente après-décès, Paris, Hôtel Delessert, le 15 mars 1869, lot 180 (27.000 francs), d'où acquis par
François Hottinguer.
Henri Hottinguer.
Literature
Illustré dans un article de L'Artiste du 18 avril 1841.
B. et F. Delessert, Notice sur la collection de tableaux de MM. Delessert, Paris, 1846, no.113.
F. Delessert, Catalogue des tableaux de M. François Delessert, Paris, sans date, no.116.
P. Durey, C. Cain Hungerford, dans le catalogue d'exposition Ernest Meissonier, Lyon, 1993, pp.33, 42, 50-51, 58-59, 103.
C. Cain Hungerford, Ernest Meissonier, Master in his Genre, Cambridge, 1999, pp.32-35.
Exhibited
Salon de 1841, no.1429 (pour une liste exhaustive des critiques suscitées par ce tableau, consulter C. Cain Hungerford, op. cit.)
Further details
THE CHESSPLAYERS, OIL ON PANEL SIGNED BY JEAN-LOUIS ERNEST MEISSONIER

Lot Essay

Ce tableau, qui valut à Meissonier une médaille de seconde classe au Salon de 1841, suscita des critiques très enthousiastes et fonda la réputation du peintre auprès de ses principaux mécènes. Prosper Haussard le considérait comme l'une des oeuvres majeures du Salon. La foule était si dense autour du tableau que Théophile Gautier recommanda d'en disperser, afin de mieux l'admirer, "les admirateurs extatiques". Gautier admirait "la complète résurrection des jours passés" ainsi que le "profond sentiment de réalité". Le jury du Salon lui-même, dans son rapport, souligna le succès du tableau auprès du public, et attendait désormais d'autres oeuvres confirmant la réputation de l'artiste. Bien que le sujet n'en soit pas flamand et que la scène se situe au XVIIIème siècle, le tableau fait référence, par sa méticulosité et son interêt pour la psychologie des personnages, aux grands maîtres du XVIIème siècle hollandais, auxquels Meissonier était alors comparé.

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