TABLE DE SALON D'EPOQUE LOUIS XV
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TABLE DE SALON D'EPOQUE LOUIS XV

ESTAMPILLE DE BRICE PERIDIEZ

Details
TABLE DE SALON D'EPOQUE LOUIS XV
ESTAMPILLE DE BRICE PERIDIEZ
En marqueterie de bois clair et bois teinté sur fond d'amarante, et ornementation de bronze ciselé et doré à décor de fleurs dans des entrelacs, ouvrant en façade à un tiroir découvrant une écritoire marquetée à décor de treillis, un encrier et un poudrier en vermeil, probablement Strasbourg vers 1760, reposant sur des pieds galbés; estampillée B.PERIDIEZ et JME
Hauteur: 72 cm. (28 1/3 in.), Largeur: 61,5 cm. (24¼ in.), Profondeur: 41 cm. (16 in.)
Brice Péridiez, reçu maître vers 1740
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A LOUIS XV ORMOLU-MOUNTED MARQUETRY TABLE DE SALON STAMPED BY BRICE PERIDIEZ

Lot Essay

Le décor naturaliste du plateau évoque les compositions florales hollandaises du XVIIème siécle dont Brice Péridiez s'était vraissemblablement inspiré. Celui-ci, dans la façon particulière dont les fleurs sont éparpillées sur un fond d'amarante est récurrent dans son oeuvre. En témoigne notament un coffret au même décor typique sur un fond d'amarante, vendu à Drouot, le 19 mai 1999, lot 59.

D'autres ébénistes ont exécuté des meubles reprenant une marqueterie très comparable dotée de bordures en rinceaux entrelacés. Un secrétaire d'époque Louis XV provenant de la succession Pimodan, garni d'une marqueterie de même genre, par Gerard Peridiez, l'un de ses fils ébénistes, fut vendu à Drouot, le 9 décembre 1999, lot 125.

La construction de notre table particulièrement solide, sa grande qualité d'exécution, aux galbes prononcés et sont encrier probablement de Strasbourg suggèrent une forte inspiration d'ordre germanique.
Christian Wolff, ébéniste d'origine allemande, évoluait dans le Faubourg Saint Antoine dès les années 1740 en tant qu'ouvrier libre avant d'accéder à sa maîtrise en 1755. Peut-être était-il passé par l'atelier de Peridiez? Une de ses armoires en marqueterie de fleurs sur fond d'amarante et dans des encadrements similaires à ceux de notre table le suggère fortement (illustrée dans J. Nicolay, Les Maîtres ébénistes français du XVIIIème siècle, Paris 1976, P. 486, fig.G). Une autre table très semblable, et attribué à Wolff, figurait dans la collection de Roberto Polo, vendue à Paris, Hôtel George V, le 7 novembre 1991, lot 155.

Enfin rappelons que la fille de Péridiez avait épousée en 1757 l'ébéniste Guillaume Kemp, originaire d'Allemagne. Celui-ci aussi aurait pu importer dans l'atelier une façon de faire germanique avant d'accéder à sa maîtrise en 1764, l'année de la mort de Péridiez.

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