Lot Essay
La présente table par ses proportions remarquables et son discret raffinement est caractéristique de l'oeuvre de Jean-Henri Riesener. Elle présente cependant aux côtés de l'estampille de l'ébéniste fournisseur attitré de la reine Marie-Antoinette, celle de Adam Weisweiler, reçu maître en 1778 et travaillant avec les plus grands marchands-merciers, tels que Daguerre ou les artisans les plus réputés.
Cette double estampille atteste d'une collaboration entre les deux ébénistes. Jean-Henri Riesener dont l'atelier était florissant dans les années 1780 créait des modèles qu'il faisait réaliser par des confrères de talent comme c'est le cas ici.
Weisweiler travailla à plusieurs reprises pour Riesener ainsi que le confirme l'existence de deux commodes portant ces deux estampilles. Elles sont conservées au musée Carnavalet, illustrées dans Anne Forray-Carlier, Le mobilier du musée Carnavalet, Editions Faton, Dijon, 2000, pp. 178 - 181. Elles présentent des pieds fuselés et cannelées ornées des mêmes bagues d'acanthe et des mêmes sabots. Le choix de l'acajou moucheté relève du même raffinement.
Notons que cette table comporte les mêmes chutes à motif de roses qu'une table livrée par Jean-Henri Riesener, le 2 août 1782 Pour servir à Mad la Duchesse de Polignac au Chateau de Trianon, passée en vente à Paris, hôtel Drouot, étude Beaussant Lefèvre, le 28 juin 2000, lot 161.
Cette double estampille atteste d'une collaboration entre les deux ébénistes. Jean-Henri Riesener dont l'atelier était florissant dans les années 1780 créait des modèles qu'il faisait réaliser par des confrères de talent comme c'est le cas ici.
Weisweiler travailla à plusieurs reprises pour Riesener ainsi que le confirme l'existence de deux commodes portant ces deux estampilles. Elles sont conservées au musée Carnavalet, illustrées dans Anne Forray-Carlier, Le mobilier du musée Carnavalet, Editions Faton, Dijon, 2000, pp. 178 - 181. Elles présentent des pieds fuselés et cannelées ornées des mêmes bagues d'acanthe et des mêmes sabots. Le choix de l'acajou moucheté relève du même raffinement.
Notons que cette table comporte les mêmes chutes à motif de roses qu'une table livrée par Jean-Henri Riesener, le 2 août 1782 Pour servir à Mad la Duchesse de Polignac au Chateau de Trianon, passée en vente à Paris, hôtel Drouot, étude Beaussant Lefèvre, le 28 juin 2000, lot 161.