BASE D'UN CHANDELIER
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BASE D'UN CHANDELIER

IRAQ OU SYRIE, PREMIERE MOITIE DU XIVEME SIECLE

Details
BASE D'UN CHANDELIER
IRAQ OU SYRIE, PREMIERE MOITIE DU XIVEME SIECLE
En laiton à décor gravé et incrusté d'argent, le registre principal orné de trois bandeaux à fond de rinceaux foliés, reliés par des palmettes, registre central, le plus large, inscrit d'une dédicace interrompue par quatre musiciens, assis dans la position du lotus et logés dans des mandorles, les deux autres bandeaux en bordure, à décor d'animaux se pourchassant, inscriptions à l'intérieur : " N6032, so490 ", petit accident sur la bordure supérieure, quelques manques d'incrustations
Diamètre: 21,8 cm. (8¾ in.); hauteur: 19,3 cm. (7½ in.)
Provenance
Acquise le 20 avril 1899 auprès de Raoul Duseigneur (1845-1916), 25 rue Séguier à Paris (1200 Fr avec lot 29).
Répertoriée dans le livre de compte de Charles Gillot le 12 avril 1899.
Special notice
No VAT will be charged on the hammer price, but VAT payable at 19.6% (5.5% for books) will be added to the buyer’s premium which is invoiced on a VAT inclusive basis
Further details
A SILVER INLAID BRASS CANDLESTICK BASE, PROBABLY IRAK OR SYRIA, FIRST HALF 14TH CENTURY

Lot Essay

Inscription: al-'izz wa al-i'qbâl dâmâ wa al-ba'qâ laka, ayuhâ al-mawlâ al-kabir al-sha'n wa a, l-majd wa al-nasr al-mujaddad khâlid al-'ulâ', (l) mâda (a) al-fadhli wa al-ihssân 'izzun yadoum; gloire et prospérité perpétuelles et longue vie à toi, oh! le grand seigneur, celui qui a un grand rang et, victoire triomphe renouvelés, élévation éternelle, éminence et bonnes actions prolongées, gloire durable

Cette base de chandelier appartient à un groupe de métaux, témoin d'une période où l'iconographie des métaux mongols de Mésopotamie et ceux mamelouks, notamment de la Syrie du Nord se sont influencés, rendant quelques fois difficile la distinction entre les deux. En effet dans: E. Baer, Metalwork in Medieval Islamic Art, State University of New York Press, New York, 1983, p. 266, ill. 218, on trouve un chandelier de forme très proche du nôtre et avec un décor plus riche mais organisé d'une façon similaire, trois bandeaux dont un central plus large inscrit et ponctué de quatre médaillons. Dans cet ouvrage, l'auteur souligne qu'à la fin du XIIIème siècle et à la première moitié du XIVème siècle, la différentiation entre les décors des métaux mongols et ceux mamelouks devient difficile. Pour un chandelier très proche du nôtre du point de vue de la forme et du décor, décrit comme étant de Mésopotamie mais avec une discussion sur son origine, voir: A. U. Pope, A Survey of Persian Art, Oxford University Press, Londres et New York, 1938, Volume VI, pl. 1355. Cette base de chandelier est également publiée dans le catalogue de l'exposition, L. Komaroff et S. Carboni, " The Legacy of Genghis Khan, Courtly Art and Culture in Western Asia, 1256-1353 ", The Metropolitan Museum of Art, New York, Yale University Press, New Haven et Londres, 2003, p. 129, fig. 154, anciennement dans la collection Stora et actuellement conservée au Museum of Fine Art à Boston.

D'autre part, l'inscription sur cette base est à rapprocher avec celle lue sur l'extérieur d'un bassin mamelouk conservé au Victoria and Albert Museum, 740-1898, publié dans: Esin Atil, Renaissance of Islam, Art of the Mamluks, Smithsonian Institution Press, Washington D.C., 1982, p. 69, ill. 18. Enfin, le bassin mamelouk (lot 32 de cette vente) présente également une inscription très proche.

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