Lot Essay
Eminemment inspiré de l'oeuvre de Charles Cressent (1685-1768), qui compte un nombre important de bureaux plats aux lignes sinueuses reposant sur des pieds galbés enrichis d'espagnolettes à corsets ou à aigrettes, ou ornés de têtes de guerriers à l'antique, (voir le bureau conservé au Musée Gulbenkian à Lisbonne (inv. 2369, cat. 675)), le lot ici offert est également à rapprocher d'un groupe de bureaux plats exécutés par François Lieutaud (1665-1748, reçu maître vers 1710).
Cette série de bureaux par Lieutaud ou qui lui a depuis été attribuée, présente en effet les mèmes caractéristiques que certains des bureaux ayant été décrits comme l'oeuvre de Cressent. Parmi ces derniers, citons ceux conservés au Château de Versailles (inv. OA 5095), au Musée du Louvre et au Musée J.P. Getty à Malibu (illustrés respectivement dans A. Pradère, Charles Cressent, sculpteur, ébéniste du Régent, Dijon, 2003, pp.120, 128 et 113) ou encore celui désormais à la Residenz à Munich (illustré dans P. Kjellberg, Le Mobilier Français du XVIIIè Siècle, Paris, 1998, p. 202).
Citons encore le bureau plat daté vers 1720, conservé à la Wallace Collection à Londres (F11) ainsi que celui faisant partie de la collection de James A. de Rothschild à Waddesdon Manor (G. de Bellaigue, The James A. de Rothschild Collection at Waddesdon Manor, Furnitures, Clocks, Gilt Bronzes, vol.I, Fribourg, 1974, P. 416, N. 86) et estampillé FL (marque qui depuis 1985 a été identifiée comme correspondant à l'estampille de Lieutaud) ; deux magnifiques bureaux plats qui, bien qu'ayant été attribués par certains à Cressent, ont à maintes reprises été décrits comme de la main de Lieutaud (voir P. Hughes, The Wallace Collection, Catalogue of Furniture, vol. II, Londres, 1996, pp.1049-50).
Cette série de bureaux par Lieutaud ou qui lui a depuis été attribuée, présente en effet les mèmes caractéristiques que certains des bureaux ayant été décrits comme l'oeuvre de Cressent. Parmi ces derniers, citons ceux conservés au Château de Versailles (inv. OA 5095), au Musée du Louvre et au Musée J.P. Getty à Malibu (illustrés respectivement dans A. Pradère, Charles Cressent, sculpteur, ébéniste du Régent, Dijon, 2003, pp.120, 128 et 113) ou encore celui désormais à la Residenz à Munich (illustré dans P. Kjellberg, Le Mobilier Français du XVIIIè Siècle, Paris, 1998, p. 202).
Citons encore le bureau plat daté vers 1720, conservé à la Wallace Collection à Londres (F11) ainsi que celui faisant partie de la collection de James A. de Rothschild à Waddesdon Manor (G. de Bellaigue, The James A. de Rothschild Collection at Waddesdon Manor, Furnitures, Clocks, Gilt Bronzes, vol.I, Fribourg, 1974, P. 416, N. 86) et estampillé FL (marque qui depuis 1985 a été identifiée comme correspondant à l'estampille de Lieutaud) ; deux magnifiques bureaux plats qui, bien qu'ayant été attribués par certains à Cressent, ont à maintes reprises été décrits comme de la main de Lieutaud (voir P. Hughes, The Wallace Collection, Catalogue of Furniture, vol. II, Londres, 1996, pp.1049-50).