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La version antique de l'Antinoüs du Belvédère, conservée aux Musées du Vatican à Rome, fut répertoriée pour la première fois en 1543, quand le Pape Paul III déboursa la somme de 1000 ducats afin de placer la statue dans les jardins du Belvédère. Celle-ci dès lors considérée comme l'une des plus belles sculptures antiques ayant survécu, et affichent, selon Hogarth, 'les plus belles proportions' (Haskel et Penny, op. cit, p. 142). De la même façon, la Vénus de' Medici (Uffizi, Florence), répertoriée pour la première fois près de cent ans après l'Antinous, fut extrêmement prisée par les artistes, écrivains et mécènes, tous ayant célébré ses formes et sa beauté. Avec une certaine pointe d'humour, Haskel et Penny (ibid., p. 325) vont jusqu'à dire que tout écrivain ayant chanté les louanges de la Venus de' Medici, dut commencer par accepter son incapacité à 'décrire l'indescriptible' (pour reprendre l'expression utilisée par Byron dans sa description en cinq strophes de la Vénus de Médicis). Il n'est donc pas surprenant que l'on ait, depuis le XVIème siècle, rassemblé en paire deux des plus beaux exemples ayant survécu incarnant parfaitement l'idée de beauté classique.