拍品专文
Cette remarquable évocation de la Crucifixion s'inspire d'une gravure d'Albrecht Dürer datant de 1508. Néanmoins, dans la gravure, la croix est de biais par rapport au plan de l'image, alors que sur la présente plaque d'émail, celle-ci a été modifiée afin que le Christ soit présenté de face. Dans sa discussion sur cette plaque, Bernard Descheemaeker (loc. cit.) suggère qu'elle avait en fait été conçue comme panneau central pour un triptyque.
Tout comme la gravure, le style de la plaque ici offerte marie des éléments de style Renaissance et de style gothique, ces derniers apparaissant le plus nettement dans la draperie, aux formes anguleuses très élaborées. La palette évidente ici, particulièrement enrichie par l'ocre, est très caractéristique et peut être associée à un petit nombre d'émaux de la première moitié du siècle, tels que ceux réalisés par le Maître de l'Enéide ou Jean I Pénicaud. Un panneau de la Crucifixion, conservé au Kunstgewerbe Museum à Berlin et signé Pénicaud (Netzer, loc. cit.) emploie des ocres, turquoises et bleus foncés semblables, bien que la présence de contre émail transparent dans la plaque à Berlin laisse penser qu'elle fut l'oeuvre d'un maître autre que celui à qui l'on doit le présent lot.
Tout comme la gravure, le style de la plaque ici offerte marie des éléments de style Renaissance et de style gothique, ces derniers apparaissant le plus nettement dans la draperie, aux formes anguleuses très élaborées. La palette évidente ici, particulièrement enrichie par l'ocre, est très caractéristique et peut être associée à un petit nombre d'émaux de la première moitié du siècle, tels que ceux réalisés par le Maître de l'Enéide ou Jean I Pénicaud. Un panneau de la Crucifixion, conservé au Kunstgewerbe Museum à Berlin et signé Pénicaud (Netzer, loc. cit.) emploie des ocres, turquoises et bleus foncés semblables, bien que la présence de contre émail transparent dans la plaque à Berlin laisse penser qu'elle fut l'oeuvre d'un maître autre que celui à qui l'on doit le présent lot.