拍品专文
Ce pendentif est le seul objet qui fut offert à E-A. Georges par une femme lega. Selon le manuscrit d'Alexandre Safiannikoff (Les Warega et les Wabembe du Zaïre, Manuscrit inédit, archives MRAC, Tervuren, 1972) cité par Viviane Baeke (A la recherche du sens du bwami. Au fil d'une collection Lega pas comme les autres, Liège, 2009: pp.35-36, à paraître sur Anthroposys), ce type de pendentif, relativement rare et appelé kakinga ya bubake (un terme lié aux interdits sexuels) est généralement porté à la ceinture par l'épouse initiée du mwami de grade kindi afin de la préserver de l'infidélité. Cet insigne peut lui être enlevé si malgré sa protection, elle a commis une faute (Safiannikoff, op.cit., 1972: p.181)
Deux ou trois pendentifs de facture similaire ont été publiés, dont celui de la collection Jay Last (Cameron, E.L, Art of the Lega, Los Angeles, 2001: p.63, cat.4.4) et celui provenant de la collection Mestagh (Biebuyck, D., Lega. Ethique et beauté au coeur de l'Afrique, Bruxelles, 2002: p.178, cat.122). Biebuyck suggère qu'il s'agirait d'une figurine de type kalimbangona qui aurait appartenue à un grand initié et que ces objets ne sont pas utilisés comme des pendentifs mais peuvent parfois être suspendus à une claie ou un poteau (op.cit., 2002: p.178). Mais en 1973, il souligne que les femmes du grade le plus élevé portaient quelquefois de petites figurines kalimbangoma à leur ceinture (Lega Culture. Art, initiation and Moral Philosophy among a Central African People, Californie, 1973: p.169), rejoignant ainsi les données d'A. Safiannikoff sur leur utilisation par les femmes.
Deux ou trois pendentifs de facture similaire ont été publiés, dont celui de la collection Jay Last (Cameron, E.L, Art of the Lega, Los Angeles, 2001: p.63, cat.4.4) et celui provenant de la collection Mestagh (Biebuyck, D., Lega. Ethique et beauté au coeur de l'Afrique, Bruxelles, 2002: p.178, cat.122). Biebuyck suggère qu'il s'agirait d'une figurine de type kalimbangona qui aurait appartenue à un grand initié et que ces objets ne sont pas utilisés comme des pendentifs mais peuvent parfois être suspendus à une claie ou un poteau (op.cit., 2002: p.178). Mais en 1973, il souligne que les femmes du grade le plus élevé portaient quelquefois de petites figurines kalimbangoma à leur ceinture (Lega Culture. Art, initiation and Moral Philosophy among a Central African People, Californie, 1973: p.169), rejoignant ainsi les données d'A. Safiannikoff sur leur utilisation par les femmes.