Lot Essay
Jean-Baptiste-Joseph Leroux se démarque des autres orfèvres par sa créativité et la diversité de sa clientèle. En effet, dès 1780, il fabrique plusieurs objets dans le goût belge qui attestent de commandes des Flandres du nord, par exemple une cafetière à côtes torses, datée 1780, vendue chez Mercier et Cie le 11octobre 2009, numéro 28 ou encore une cafetière datée 1781-1782 gravée de motifs Régence typique de Bruxelles et de Liège, (voir N.Cartier, Les orfèvres de Lille, Paris, 2007, tome II, p.731, numéro 435).
Dans l'orfèvrerie lilloise, les soupières sont rares car concurrencées par la faïence ou la porcelaine. A ce jour seuls trois exemples de ce modèle sont connus :
- notre soupière datée 1781
- une datée 1783-1784 par Théodore-Joseph Hardy (ancienne collection de Behague) présentée à l'exposition du musée des arts décoratifs de 1936, p.49, numéro 162 (dessins des poinçons et photo de la vitrine) qui reprend la forme et les anses de la soupière de Leroux.
- et une datée 1785 par Louis-François Devaucenne conservée au musée de Douai (N.Cartier, op.cit., tome II, p. 783, numéro 539) avec le même vocabulaire décoratif.
Dans l'orfèvrerie lilloise, les soupières sont rares car concurrencées par la faïence ou la porcelaine. A ce jour seuls trois exemples de ce modèle sont connus :
- notre soupière datée 1781
- une datée 1783-1784 par Théodore-Joseph Hardy (ancienne collection de Behague) présentée à l'exposition du musée des arts décoratifs de 1936, p.49, numéro 162 (dessins des poinçons et photo de la vitrine) qui reprend la forme et les anses de la soupière de Leroux.
- et une datée 1785 par Louis-François Devaucenne conservée au musée de Douai (N.Cartier, op.cit., tome II, p. 783, numéro 539) avec le même vocabulaire décoratif.