拍品专文
Jean-Baptiste Lalisse est reçu maître en 1703 et devient connétable pour les orfèvres en 1713 (il est à la tête du corps des métiers). Cependant en 1738 il n'est plus référencé dans la liste de la cour des monnaies (A.N T 1490-26).
Seule une autre pièce lui est attribuée à ce jour: une saucière d'une paire également frappée de la jurande C (la seconde par Luc Bruchet, de la cité d'Arras, datant d'avant 1736). Cependant la qualité de ciselure et la richesse des ornements attestent du talent incontestable de Lalisse qui semble aussi avoir été un orfèvre très avant-gardiste puisque ce modèle se retrouve à la même époque à Paris (paire de flambeaux par Paul Soulaine, 1726-1727, conservée au musée des arts décoratifs de Paris; une paire de flambeaux par Claude Dargent, 1732-1733, vente Tajan, collection Jean Thuile, Paris, 24 octobre 2007, lot 12) mais seulement plus tard à Douai (paire de flambeaux par Charles-Joseph Bis, 1754-1755, voir N. Cartier, Les orfèvres de Douai, Douai, 1995, p.275, numéro 88).
Seule une autre pièce lui est attribuée à ce jour: une saucière d'une paire également frappée de la jurande C (la seconde par Luc Bruchet, de la cité d'Arras, datant d'avant 1736). Cependant la qualité de ciselure et la richesse des ornements attestent du talent incontestable de Lalisse qui semble aussi avoir été un orfèvre très avant-gardiste puisque ce modèle se retrouve à la même époque à Paris (paire de flambeaux par Paul Soulaine, 1726-1727, conservée au musée des arts décoratifs de Paris; une paire de flambeaux par Claude Dargent, 1732-1733, vente Tajan, collection Jean Thuile, Paris, 24 octobre 2007, lot 12) mais seulement plus tard à Douai (paire de flambeaux par Charles-Joseph Bis, 1754-1755, voir N. Cartier, Les orfèvres de Douai, Douai, 1995, p.275, numéro 88).