Lot Essay
Voir Clunie, F., Fijian Weapons & Warfare, 1977, fig.8d pour une massue similaire.
La société fidjienne était divisée en clans aristocratiques, la guerre occupant une place prépondérante pour ces insulaires. Cette dernière leur permettait de renforcer l'autorité des chefs et d'enrichir les liens entre les groupes. Cette culture de la guerre donna lieu à une production d'armes particulièrement variées.
Les massues étaient sculptées à partir des dures racines de l'arbre "toa" ou casuarina equisetifolia. De superbe qualité d'exécution, ces casse-tête, objets de prestige par excellence, étaient particulièrement bien sculptées. Les superbes décorations, ornant parfois la quasi-totalité de l'arme, étaient vraisemblablement ciselées à l'aide de dents de requin.
Dans le cadre de rites initiatiques, les jeunes hommes devaient tuer quelqu'un de façon rituelle. Accumuler les victimes permettait aux guerriers d'accroître leurs prestiges personnels et d'acquérir du mana. Jean-Edouard Carlier, dans son ouvrage Fidji - Tonga - Samoa. La Polynésie Occidentale, Paris, 2005, précise que "certains de ces casse-tête avaient acquis un tel degré de mana qu'ils étaient donnés aux temples en honneur aux dieux de la guerre".
De forme particulièrement rare, notre massue aux courbes élgantes est décorée de motifs géométriques dont des motifs de flèches.
La société fidjienne était divisée en clans aristocratiques, la guerre occupant une place prépondérante pour ces insulaires. Cette dernière leur permettait de renforcer l'autorité des chefs et d'enrichir les liens entre les groupes. Cette culture de la guerre donna lieu à une production d'armes particulièrement variées.
Les massues étaient sculptées à partir des dures racines de l'arbre "toa" ou casuarina equisetifolia. De superbe qualité d'exécution, ces casse-tête, objets de prestige par excellence, étaient particulièrement bien sculptées. Les superbes décorations, ornant parfois la quasi-totalité de l'arme, étaient vraisemblablement ciselées à l'aide de dents de requin.
Dans le cadre de rites initiatiques, les jeunes hommes devaient tuer quelqu'un de façon rituelle. Accumuler les victimes permettait aux guerriers d'accroître leurs prestiges personnels et d'acquérir du mana. Jean-Edouard Carlier, dans son ouvrage Fidji - Tonga - Samoa. La Polynésie Occidentale, Paris, 2005, précise que "certains de ces casse-tête avaient acquis un tel degré de mana qu'ils étaient donnés aux temples en honneur aux dieux de la guerre".
De forme particulièrement rare, notre massue aux courbes élgantes est décorée de motifs géométriques dont des motifs de flèches.