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Voir Bastin, M.-L., Introduction aux Arts d'Afrique Noire, Arnouville, 1984, comme ouvrage de référence.
D'après Marcel Griaule, dans Masques Dogons, Paris, 1938, les masques dogon doivent leurs origines à une femme qui se rendit chez les Andoumboulou, descendants des divinités créatrices. Elle les surprit à célébrer le sigui, cérémonie en honneur des morts. Les Andoumboulou, de peur, s'enfuirent et laissèrent tout leur matériel sur place ainsi qu'un vieillard. La femme saisit un costume et le revêtit. De retour au village, elle effraya son mari par son apparence. Soumise, elle cacha le masque dans le grenier. Un jour alors qu'elle était en brousse, elle croisa son mari revêtu de la parure et en fut épouvantée. Le costume fut alors enfermé avec le vieillard. Celui-ci finit par enseigner aux hommes les secrets des masques. Dès lors, ces derniers appartiennent aux hommes et eux seuls les utilisent.
D'après Marcel Griaule, dans Masques Dogons, Paris, 1938, les masques dogon doivent leurs origines à une femme qui se rendit chez les Andoumboulou, descendants des divinités créatrices. Elle les surprit à célébrer le sigui, cérémonie en honneur des morts. Les Andoumboulou, de peur, s'enfuirent et laissèrent tout leur matériel sur place ainsi qu'un vieillard. La femme saisit un costume et le revêtit. De retour au village, elle effraya son mari par son apparence. Soumise, elle cacha le masque dans le grenier. Un jour alors qu'elle était en brousse, elle croisa son mari revêtu de la parure et en fut épouvantée. Le costume fut alors enfermé avec le vieillard. Celui-ci finit par enseigner aux hommes les secrets des masques. Dès lors, ces derniers appartiennent aux hommes et eux seuls les utilisent.