拍品專文
Le numéro H2501 est inscrit à l'encre noire sur le manche et une ancienne étiquette sur laquelle nous pouvons encore lire, "Ancienne collection du Docteur Loppé [...], Gilles 1860" y est attachée.
D'après Carol Ivory, (Marquesan Art of the Early Contact Period 1774-1821, 1990), les éventails sont cités et illustrés depuis l'expédition de Cook (1774). Le Capitaine David Porter de la frégate Essex des Etats-Unis en a fait les observations suivantes en 1813: "leurs éventails, dont ils prennent grand soin se composent d'un morceau de tapis, de forme semi-circulaire, attaché au manche, représentant généralement quatre dieux, deux au-dessus et deux au-dessous, accroupis dos à dos. Les éventails sont faits d'une sorte d'herbe, ou peut-être de feuilles de palmiers et les manches sont soit en bois de santal, toa, soit en ivoire ou en os humain. Ces éventails sont tenus en grande estime, et ils prennent beaucoup de précaution pour les garder intacts, ils les nettoient, les blanchissent de temps en temps avec de la craie, ou avec une substance similaire. Cet accessoire, je me suis renseigné, est commun à toutes les îles de ce groupe, en fait, on en voit plusieurs à Rooahoohag (Ua Huka)".
Une oeuvre comparable est conservée au Musée du Quai Branly (inv.71.1887.31.23) et publiée dans Trésors des Iles Marquises (Panoff, M., Paris, 1995, n.102). Celle-ci fut offerte au musée en 1887 par le prince Roland Bonaparte (1858-1924), géographe et botaniste français.
D'après Carol Ivory, (Marquesan Art of the Early Contact Period 1774-1821, 1990), les éventails sont cités et illustrés depuis l'expédition de Cook (1774). Le Capitaine David Porter de la frégate Essex des Etats-Unis en a fait les observations suivantes en 1813: "leurs éventails, dont ils prennent grand soin se composent d'un morceau de tapis, de forme semi-circulaire, attaché au manche, représentant généralement quatre dieux, deux au-dessus et deux au-dessous, accroupis dos à dos. Les éventails sont faits d'une sorte d'herbe, ou peut-être de feuilles de palmiers et les manches sont soit en bois de santal, toa, soit en ivoire ou en os humain. Ces éventails sont tenus en grande estime, et ils prennent beaucoup de précaution pour les garder intacts, ils les nettoient, les blanchissent de temps en temps avec de la craie, ou avec une substance similaire. Cet accessoire, je me suis renseigné, est commun à toutes les îles de ce groupe, en fait, on en voit plusieurs à Rooahoohag (Ua Huka)".
Une oeuvre comparable est conservée au Musée du Quai Branly (inv.71.1887.31.23) et publiée dans Trésors des Iles Marquises (Panoff, M., Paris, 1995, n.102). Celle-ci fut offerte au musée en 1887 par le prince Roland Bonaparte (1858-1924), géographe et botaniste français.