拍品專文
Cf. Hopps, W., Mock, J.-Y., La rime et la raison. Les collections Ménil, Paris, 1984, p.259 pour une statue dogon comparable.
Cette statue se rattache au style de Tintam, caractrisé par sa grande dimension, les mains levées, la tête ronde se resserrant avant de s'élargir brusquement en une barbe encadrant les détails du visage : une bouche cylindrique et gravée, des yeux rapprochés. Comme Hélène Leloup le souligne, les Tintam et les N'duleri se côtoient au nord de la région de Bondom et leurs arts partagent certaines qualités stylistiques (Leloup H., Dogon Statuary, Strasbourg, 1994, pp.163-64). L'influence historique des Djennenké, plus spécifiquement, est également présente dans les fines scarifications et le rapprochement des yeux.
Tintam, particulièrement enclavée, n'était pas référencée dans la littérature du XIXème siècle traitant du territoire dogon (Leloup, H., Dogon, Paris, 2011, p.135). Cette importante cité était renommée pour ses guerriers ayant résisté à l'islamisation en conservant leurs pratiques religieuses animistes. La persistance d'un même système de croyance pendant une longue période offrit à la cité un environnement stable se reflétant dans la statuaire qui tend à être grande, musculaire et robuste. Ces critères correspondent à la célèbre statue Tintam conservée au Metropolitan Museum of Art (Leloup, H., op cit, 1994, fig.101) mesurant 210.5 cm.
Cette statue représente le forgeron portant deux sacs pour la circoncision, l'un contenant le couteau, l'autre la poudre et les plantes nécessaires pour soigner la plaie. Cette pièce fut publiée par Leiris et Delange en 1958 avec un bras restauré à présent disparu.
Cf. Hopps, W., Mock, J.-Y., La rime et la raison. Les collections Ménil, Paris, 1984, p.259 pour une statue dogon comparable.
Cette statue se rattache au style de Tintam, caractrisé par sa grande dimension, les mains levées, la tête ronde se resserrant avant de s'élargir brusquement en une barbe encadrant les détails du visage : une bouche cylindrique et gravée, des yeux rapprochés. Comme Hélène Leloup le souligne, les Tintam et les N'duleri se côtoient au nord de la région de Bondom et leurs arts partagent certaines qualités stylistiques (Leloup H., Dogon Statuary, Strasbourg, 1994, pp.163-64). L'influence historique des Djennenké, plus spécifiquement, est également présente dans les fines scarifications et le rapprochement des yeux.
Tintam, particulièrement enclavée, n'était pas référencée dans la littérature du XIXème siècle traitant du territoire dogon (Leloup, H., Dogon, Paris, 2011, p.135). Cette importante cité était renommée pour ses guerriers ayant résisté à l'islamisation en conservant leurs pratiques religieuses animistes. La persistance d'un même système de croyance pendant une longue période offrit à la cité un environnement stable se reflétant dans la statuaire qui tend à être grande, musculaire et robuste. Ces critères correspondent à la célèbre statue Tintam conservée au Metropolitan Museum of Art (Leloup, H., op cit, 1994, fig.101) mesurant 210.5 cm.
Cette statue représente le forgeron portant deux sacs pour la circoncision, l'un contenant le couteau, l'autre la poudre et les plantes nécessaires pour soigner la plaie. Cette pièce fut publiée par Leiris et Delange en 1958 avec un bras restauré à présent disparu.
Cf. Hopps, W., Mock, J.-Y., La rime et la raison. Les collections Ménil, Paris, 1984, p.259 pour une statue dogon comparable.