拍品專文
Cette remarquable table est caractéristique de l'uvre de l'ébéniste Adam Weisweiler. Elle illustre l'influence du mobilier anglais dans sa production. Signalons par exemple que l'entretoise est identique à celle dessinée en 1762 par Thomas Chippendale pour une table de petit déjeuner. Le soin apporté au dessin -et à l'exécution- des entretoises est une constante de l'uvre de Weisweiler.
Un certain nombre de tables à thé de Weisweiler, estampillées ou pas, sont connues. Citons en premier lieu celle donnée par la duchesse de Windsor en 1973 à Versailles qui se distingue par l'ornementation en bronze doré des cannelures godronnées et des arrêtes de l'entretoise. Elle est reproduite dans Pierre Arizzoli-Clémentel, Le Mobilier de Versailles XVIIe et XVIIIe. Tome II, Editions Faton, Dijon, 2002, p. 127.
Signalons également qu'une autre est conservée dans la résidence de l'ambassadeur de Grande-Bretagne en France (illustrée dans Jean-Nérée Ronfort, A l'ombre de Pauline, La Résidence de l'Ambassadeur de Grande-Bretagne à Paris, Editions du Centre de Recherches historiques, Paris, 2001, p. 52, fig. 53).
Mise à l'honneur sur cette table, la loupe de thuya est une des essences favorites de Weisweiler. Il maitrise particulièrement une technique que l'on retrouve sur notre table et qui lui est vraiment propre. Pour éviter les imperfections de la loupe de thuya, Weisweiller effectue de minuscules greffes à l'emplacement des imperfections.
Comme de nombreux meubles de Weisweiler, cette table est entièrement démontable, les montants, les plateaux, l'entretoise et le mécanisme se désolidarisant.
Un certain nombre de tables à thé de Weisweiler, estampillées ou pas, sont connues. Citons en premier lieu celle donnée par la duchesse de Windsor en 1973 à Versailles qui se distingue par l'ornementation en bronze doré des cannelures godronnées et des arrêtes de l'entretoise. Elle est reproduite dans Pierre Arizzoli-Clémentel, Le Mobilier de Versailles XVIIe et XVIIIe. Tome II, Editions Faton, Dijon, 2002, p. 127.
Signalons également qu'une autre est conservée dans la résidence de l'ambassadeur de Grande-Bretagne en France (illustrée dans Jean-Nérée Ronfort, A l'ombre de Pauline, La Résidence de l'Ambassadeur de Grande-Bretagne à Paris, Editions du Centre de Recherches historiques, Paris, 2001, p. 52, fig. 53).
Mise à l'honneur sur cette table, la loupe de thuya est une des essences favorites de Weisweiler. Il maitrise particulièrement une technique que l'on retrouve sur notre table et qui lui est vraiment propre. Pour éviter les imperfections de la loupe de thuya, Weisweiller effectue de minuscules greffes à l'emplacement des imperfections.
Comme de nombreux meubles de Weisweiler, cette table est entièrement démontable, les montants, les plateaux, l'entretoise et le mécanisme se désolidarisant.