RHOMBE, UPURA OU UMUNU VIKI
A BULL-ROARER, UPURA OR UMUNU VIKI
" f " : In addition to the regular Buyer’s premium… 顯示更多 Christie's est très honoré de proposer à la vente une sélection de chefs-d'oeuvre de Nouvelle-Guinée provenant de la Collection Jolika des Fine Arts Museums de San Francisco. Cet ensemble comprend une rarissime figure de faîtage Biwat, un magnifique crochet originaire du Sépik Oriental, et un groupe d'oeuvres exceptionnelles issues du Golfe de Papouasie. La Collection Jolika est exposée depuis 2005 au deYoung Museum des Fine Arts Museums de San Francisco au sein d'un vaste espace muséal. Cet ensemble est le reflet d'un des plus beaux rassemblements au monde d'oeuvres de Nouvelle-Guinée, brillamment constitué durant plus de quatre décennies par Marcia et John Friede. Baptisée Jolika par ces derniers, cette exceptionnelle collection, comprenant plus de 300 oeuvres, est reconnue comme étant la plus importante en termes de qualité et de richesse. Christie's a le privilège d'avoir été choisi pour vendre une sélection de ces oeuvres. Les bénéfices de la vente permettront d'accroître le fond d'acquisition du département des Arts d'Afrique, d'Océanie et des Amériques des Fine Arts Museums de San Francisco. Il est rarissime que des objets d'une telle provenance et d'une extraordinaire qualité artistique soient offerts à la curiosité des amateurs. Ayant été administratrice générale adjointe du musée du Louvre, je mesure tout particulièrement le soin et les efforts constants que le musée a accordé à cette collection. Nous sommes heureux de pouvoir nous associer à cet effort et souhaitons célébrer le rôle unique et essentiel des Fine Arts Museums dans la préservation de l'héritage artistique de la Nouvelle-Guinée. Par Aline Sylla-Walbaum Vivre pour collectionner ou collectionner pour vivre? A propos d'un ensemble d'oeuvres majeures de la Collection Jolika des Fine Arts Museums de San Francisco Sortis de la pénombre magique des salles des Musées, ces quinze magnifiques objets dont un réel chef-d'oeuvre - le grand personnage Biwat - viennent à nos yeux éblouis glorifier le génie des sculpteurs de Nouvelle-Guinée. Ces virtuoses de l'outil de pierre qui attaquaient les bois les plus denses à l'ancienneté parfois vertigineuse - comme l'attestent les analyses scientifiques de leurs essences - extraites de cette grande forêt primaire restée fermée pendant des siècles aux envahisseurs européens; même si ce vaste territoire fut déjà, mais superficiellement, découvert par des navigateurs espagnols vers 1528 et sans que l'on sache encore à l'époque s'il s'agissait d'une île ou d'une partie de continent. La Nouvelle-Guinée sera plus tard colonisée par la Hollande, l'Angleterre, l'Australie et l'Allemagne - jusqu'en 1914 - puis la partie allemande sera prise par l'Australie et lui sera attribuée après le traité de Versailles par la Société des Nations. Cette histoire coloniale mouvementée explique la présence d'objets mélanésiens en grand nombre dans les collections publiques et privées de ces anciennes puissances occupantes. Tout ici est en majorité "pré-contact", étranger à toute influence, rétif à la comparaison. L'art de ces régions lointaines ne parle d'autre langage que celui de ses esprits fondateurs, plus près de la psychanalyse et de ses "imagos" chers aux surréalistes que des commentaires fonctionnalistes terre à terre. Ce n'est pas un hasard si l'art mélanésien a attiré l'attention des poètes occidentaux des années 30 frappés par son onirisme intrinsèque. Breton, Eluard et leur cercle furent parmi les premiers à en discerner, au-delà du pur aspect ethnologique, la spécificité profonde par le pouvoir de leur intuition géniale. Non seulement ils collectionnent l'art mélanésien, mais de plus ils le pensent, ils le professent en affirmant sa primauté. Parallèlement, de grands marchands européens tel Pierre Loeb en France qui missionne Jacques Viot en Nouvelle-Guinée pour des collectes légendaires, de grands bourgeois organisent un long voyage de collecte en Océanie à bord de leur yacht, La Korrigane, en 1934-1936. D'autres voyagent en chambre, comme Stéphen Chauvet, auteur prolixe, qui publie en 1930 un ouvrage, Art De La Nouvelle-Guinée, reproduisant 430 objets et de nombreuses photographies de terrain, un travail très documenté pour l'époque. Le lot 8 de cette vente, la planche Kwoi, provient de la collection Chauvet; elle est reproduite en couverture de son livre et largement reprise au fil des pages tant son image est graphique. En Allemagne, Arthur Speyer et Alfred Flechtheim, recherchent les oeuvres, les achètent, les exposent, non comme des documents mais comme des objets d'art. Dans sa prestigieuse revue Omnibus, publiée par ses galeries de Berlin et Düsseldorf, Alfred Flechtheim donne la parole aux artistes et aux écrivains. Ainsi dans le numéro de 1931, Tristan Tzara écrit-t-il: "Nulle part ailleurs l'orgueil de l'homme ne fut porté à de plus cristallines hauteurs que sur ces taches de terre, ces archipels décrits avec l'encre des luxuriantes multitudes" (Omnibus, L'Art et L'Océanie, p.179). Tout est dit là par les mots merveilleux du poète, lui-même grand collectionneur. Charles Ratton à Paris organisera à son tour avec André Breton en 1936, dans sa galerie de la rue de Marignan, une exposition surréaliste restée fameuse où s'entremêlaient les oeuvres contemporaines les plus audacieuses et les objets mélanésiens et océaniens. Avec eux, poètes et marchands, l'art mélanésien va peu à peu trouver sa place dans les grandes collections, non seulement spécialisées d'art primitif, mais tout autant dans les collections généralistes des amateurs d'art, sortant ainsi les objets des musées ethnographiques exécrés par Breton et ses amis! Peu de collectionneurs auront comme John Friede, assisté constamment de sa femme Marcia, marqués leur époque au XXème siècle aux Etats-Unis d'Amérique. Peut-être un homme comme George Gustav Heye (1874-1957), qui consacra aussi sa vie à collectionner l'art des indiens d'Amérique du nord, était-il de la même trempe, et pourrait lui être comparé. Tous deux ont consacré à leur passion presque systémique leur temps, leur argent, et par-dessus tout l'obstination méthodique qui est la marque même des grands passionnés, ceux qui vont à l'ultime, au bout de la raison, comme poussés par un élan et un instinct forcené. Collectionner pourquoi sinon pour vivre, acte de recherche permanente du mieux, du meilleur, du parfait, dans le moindre détail, le moindre objet de la même culture: du totem à l'épingle, jusqu'au fragment, tous porteurs d'une histoire que l'on cherche à connaître en empathie, à posséder. Mais qui au bout du compte vous possède! Collectionner pendant quarante ans comme John Friede et son épouse et le projet de la collection Jolika, nom composé des initiales de leurs trois enfants, ce n'est pas seulement amasser des objets de valeur et décoratifs qui vont servir à singulariser leur propritaire. Non, c'est surtout réunir des éléments épars pour en constituer un tout cohérent et signifiant, assembler des formes pour en extraire des idées, innover dans un monde où l'on croit tout savoir, tout avoir montré, tout avoir vu. En réunissant cette collection unique, John Friede a d'une certaine façon inventé sa Nouvelle-Guinée, suivant pas à pas le cheminement de ce très ancien peuple depuis son Afrique originelle, par l'Australie et les passes aujourd'hui recouvertes, qui l'ont emprisonné sur la grande île perdue dans l'océan. La collection pour Friede est une affaire d'enfance et de rêves: suivant un itinéraire de collectionnisme assidu précoce, il a voyagé à travers l'Art africain puis, emporté par sa curiosité, a suivi la piste des Africains perdus pour accoster en Mélanésie. Comme autrefois les surréalistes, il a été subjugué par la puissance de cet art nègre d'ailleurs qui, libéré par l'oubli de ses racines, a largement dépassé l'inspiration de ses maîtres d'origine pour pénétrer l'univers intérieur des songes et le matérialiser. De ces années laborieuses demeure présent pour toujours le formidable livre de la Jolika Collection, publié en 2005 par les Fine Arts Museums de San Francisco, auquel John Friede a largement contribué par ses notices éclairées dans le catalogue des objets, témoignage perpétuel de son travail acharné; ce magnifique ouvrage en deux volumes est une somme de connaissances où figurent aussi les essais de spécialistes internationaux: Gregory Hodgins, Philippe Peltier, Dirk Smith et Robert L. Welsch. Après la vente de décembre 2012 et ses miniatures parfaites de la Jolika Collection, nous voici offerte à nouveau la possibilité de devenir, à notre tour, possesseurs d'une partie du rêve du collectionneur John Friede grâce à la confiance qui nous est faite par les Fine Arts Museums de San Francisco. Par Pierre Amrouche
RHOMBE, UPURA OU UMUNU VIKI A BULL-ROARER, UPURA OR UMUNU VIKI

BAIE D'OROKOLO, GOLFE DE PAPOUASIE, PROVINCE DU GOLFE, PAPOUASIE NOUVELLE-GUINÉE

細節
RHOMBE, UPURA OU UMUNU VIKI
A BULL-ROARER, UPURA OR UMUNU VIKI
Baie d'Orokolo, Golfe de Papouasie, Province du Golfe, Papouasie Nouvelle-Guinée
Hauteur: 58.4 cm. (23 in.)
來源
Marcia et John Friede, New York
Collection Jolika, Fine Arts Museums de San Francisco, deYoung
Museum, n.L05.1.174, Don de Marcia et John Friede (acquis en partie avec les fonds de la Evelyn A.J. Hall Charitable Trust).
出版
Friede, J.A. et al (ed.), New Guinea Art: Masterpieces from the Jolika Collection of Marcia and John Friede, San Francisco, 2005, Volume 1, p.467; Volume 2, cat. No.438
展覽
Fine Arts Museums of San Francisco, de Young Museum, San Francisco, 15 octobre 2005-14 février 2013
注意事項
" f " : In addition to the regular Buyer’s premium, a commission of 7% (i.e. 7.385% inclusive of VAT for books, 8.372% inclusive of VAT for the other lots) of the hammer price will be charged to the buyer. It will be refunded to the Buyer upon proof of export of the lot outside the European Union within the legal time limit.(Please refer to section VAT refunds)
更多詳情
Christie's is delighted to have the opportunity to offer for sale this selection of masterpieces from the esteemed Jolika Collection at the Fine Arts Museums of San Francisco. This groupe includes an extremely rare Biwat roof figure, a magnificent hook figure from the East Sepik Province, and an exceptional selection of Papuan Gulf works of art.
The Jolika Collection is housed since 2005 at the deYoung Museum of the Fine Arts Museums of San Francisco in a vast museum space. It represents one of the single greatest collecting achievements in the world, brilliantly cultivated over four decades by Marcia and John Friede. Named Jolika by the letters, this exceptional collection, which comprises more than 300 works, is acknowledged to be the most important in both quality and depth.
Christie's is privileged to have been chosen to sell a selection of these masterworks. Proceeds from the sale will benefit the Fine Arts Museums acquisition fund for the Arts of Africa, Oceania and the Americas. It is a rare opportunity for works of such exceptional artistic power and distinguished provenance to come to market. From my years as Deputy General Administrator at the Louvre Museum, I appreciate the care and long-lasting endeavor which the Museum has placed upon this collection. Christie's is privileged to be associated with this important effort, and we honor the Museum's unique and critical role in preserving New Guinea's artistic legacy in perpetuity.

By Aline Sylla-Walbaum


Out of the magic darkness of the galleries glorifying the New Guinea carvers genius our eyes are dazzled by these fifteen magnificent objects, including an absolute masterpiece, the tall Biwat figure. These virtuosos of stone tools who attacked dense wood, sometimes of a breathtaking age as demonstrated by scientific analysis, extracted from this large primary forest which had remained closed for centuries to European invaders; even if this vast territory was already, though superficially, discovered by Spanish navigators around 1528 and without knowing at that time if it was an island or a part of a continent. New Guinea would later be colonized by the Netherlands, England, Australia and Germany - until 1914 - then the German part was taken away by Australia, following the Versailles Treaty's decision by the League of Nations. This colonial history explains the presence of many Melanesian objects in public and private collections of their former governments.
Everything here is mostly "pre-contact", closed to influence, resistant to comparison. The art of these remote regions do not speak languages other than the one of the founding spirits. It is a language closer to psychoanalysis and its imagos dear to the Surrealists than prosaic functionalist comments. It is not a coincidence that Melanesian art has attracted Western poets of the 1930's through its intrinsic fantasy. Breton, Eluard and their circle were among the first to discern, beyond pure ethnologic aspects, the deep specificity and brilliant intuitive power. They not only collected Melanesian art, they studied it, for the primacy of the object. Meanwhile, major European dealers such as Pierre Loeb in France commissioned Jacques Viot in New Guinea to build his legendary collection, and there was the group of wealthy friends who formed a long collecting journey in Oceania aboard their Yacht, La Korrigane, between 1934-1936. Others travelled from their room, such as Stéphen Chauvet, the prolific author, who published in 1930 a book, Les arts indigènes en Nouvelle-Guinée, reproducing 430 objects and several field photographs, a well-documented study at that time. Lot 8 of this sale, the kwoi board, was part of the Chauvet collection; it is published on the cover of his book and largely used as a page icon as its design is so graphic.

In Germany, Arthur Speyer and Alfred Flechtheim, were searching for objects, buying them and exhibiting them, not as documents, but as art works. In his prestigious magazine Omnibus, published by his Berlin and Dusseldorf galleries, Flechtheim let the artists and writers speak. Thus in the 1931 issue, Tristan Tzara wrote: "Nowhere was man's pride brought to more crystalline heights than on these spots of earth, these archipelagos, inscribed with multitudes of luxury" (Omnibus, 1931, "L'art et l'Océanie", p.179). Everyting is said here through the poet words, a great collector himself.

Charles Ratton organized with André Breton in 1936, in his gallery on Rue de Marignan, in Paris, a famous Surrealist exhibition where audacious contemporary works and Melanesian and Oceanic artifacts were presented side by side. With them, poets and dealers, Melanesian art gradually found its way into major collections, not only specialized in 'Primitive' art, but also into art amateur generalist collections, whereby they were taken out of the Ethnographic Museum context that Andr Breton and his friends hated!

Few collectors, such as John Friede, constantly assisted by his wife Marcia, have marked their era in the 20th century in the United States. Maybe a man like George Gustav Heye (1874-1957), who also devoted his life to collecting North American Indian art, was of the same caliber, and could be compared. Both have dedicated their passion, almost systemic, their time, their resources and above all their methodic persistence, which is the hallmark of great passionates, those who go to the ultimate, as if they were driven by a forceful instinct. Why collecting if not to live, perpetual and ongoing research for the better, the best, the perfect, in every detail, in every object of the same culture: from the totem to the hairpin, even the fragment, all holders of a story that one seeks to know in empathy, to possess. Or does it possess us?

Collecting for over forty years, as Marcia and John Friede have, the Jolika collection, which name is composed by the initials of their three children, doesn't mean accumulating valuable and decorative objects, which would be used to make conspicuous their owner. No, it is mostly gathering scattered elements together in order to build a meaningful and significant whole, assemble forms to extract ideas, innovate in a world where everything is believed to be known, to have shown everything, to have seen everything. By brilliantly bringing together this unique collection, the Friedes has in a way re-created New Guinea, following step-by-step the progress of this very ancient culture from its origins and through Australia and the now flooded passages which trapped it on the big island lost in the ocean.

Collecting for Friede is a matter of childhood imaginings: following an early, constant collecting itinerary, his interest first in ancient natural history, fossils and shells, he then travelled through African art, then carried away by his curiosity followed the tracks before landing in Melanesia. As with the Surrealists before him, he was overwhelmed by the power of this art which, released by the lapse of his roots, has far exceeded the inspiration of his original masters in order to enter the inner world of dreams and materialize it.

From these laborious years, forever present, is the great catalogue of the Jolika collection, published in 2005 by the Fine Arts Museums of San Francisco, to which Friede has widely contributed with his enlightened comments in the objects catalogue, a perpetual testimony of his tireless work , this magnificent publication in two volumes is a sum of knowledge where is also divulged essays by international specialists: Gregory Hodgins, Philippe Peltier, Dirk Smith and Robert L. Welsch.
After the December 2012 auction and its perfect Jolika miniatures, here we again have the opportunity to become, in our own way, possessors of part of the dream of this great collector.

By Pierre Amrouche


According to Friede (2005), this type of bull-roarer, in the form of miniature gope board, was used in the Papuan Gulf during ancestor commemorative ceremonies. "The bull-roarers were said to be the voice of supernatural beasts." Bell (in Peltier, 2006) explains that "bull-roarer were among the most powerful objects. [...] The revelation of bull-roarers [...] was part of the men's initiation process. Twirling the board above the head caused it to vibrate the air producing a strong whirring sound which, according to bull-roarer players, was the voice of spirit-beings. ' According to Schultze-Westrum (in Hamson, 2013, p.187): Only the small specimens, mostly without decorations, are actually swung to make the characteristic sound. The majority of larger specimens are the "mothers" of the small ones. They are wrapped (usually) in bundles of pandanus leaves and stored on the floor behind the row of kope boards in the skull shrine (awae. These mothers are very powerful.'
See Thomas Schultze-Westrum, 'Bullroarers, Kaiaimunu' in Michael Hamson (ed.) Collecting New Guinea Art, 2013, pp187-188

拍品專文

D'après Friede (2005), ce type de rhombe, prenant la forme de planche gope miniature, était utilisé dans le Golfe de Papouasie lors de cérémonies commémorant les ancêtres. Les légendes racontent que le vrombissement créé par le rhombe imite le rugissement d'une créature surnaturelle. Bell (in Peltier, 2006) nous explique que "les rhombes faisaient partie des objets les plus puissants. [...] La révélation des rhombes [...] faisait partie intégrante du processus d'initiation des hommes. En faisant tournoyer la planchette au-dessus de la tête, on mettait l'air en vibration et on produisait un son qui, selon les joueurs de rhombe, était la voix des êtres-esprits."
Cf. Peltier & Morin (2006, fig.111) pour un rhombe faisant partie de la collection du musée Barbier-Mueller (inv.4099-1).

Selon Schultze-Westrum (in Hamson, 2013, p.187), "Seuls les exemplaires de petite dimension, la plupart non décorés, étaient rellement utilisés en tant que rhombe afin de faire vibrer l'air. Les grands rhombes sont les "mères" des plus petits. Ils étaient enveloppés (d'habitude) dans des feuilles de pandanus et entreposés sur le sol derrière une rangée de planches gope dans l'autel aux crânes (awae). Ces mères étaient particulièrement puissantes." Voir Thomas Schultze-Westrum, 'Bullroarers, Kaiaimunu', in Hamson (2013, pp.187-188).

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