拍品專文
Très beau manche d'éventail en bois dont le décor présente deux doubles figures de tiki dos à dos séparées par un bandeau décoratif. Le thème des tiki opposés est omniprésent en Polynésie (Iles Marquises, Tahiti, Iles Australes) et renvoie probablement à un mythe fondateur relatif aux ancêtres. Emblème de rang et de dignité, l'éventail était un bien précieux qui se transmettait de génération en génération.
La présence d'un socle réalisé par Inagaki n'est pas étonnant puisque Tzara a initié sa collection d'art "nègre" dans les années 1920, glorieuse époque des Fénon, De Miré, Charles Ratton et bien d'autres, scène parisienne autour de laquelle gravitait également le fameux socleur japonais (cf. Hourdé in Tribal Art Magazine, n.66, 2012). André Schoeller écrivit ces quelques lignes sur Tzara, écrivain, poète, critique et théoricien d'art: "Souvent nous faisions ensemble le grand Tour chez Ascher, Pierre Loeb, Félicia, Ren Rasmussen, Lecorneur et Roudillon, à la recherche de l'Objet; les discussions se poursuivaient, interminables, et finalement l'excitation de la découverte l'emportait sur toute autre considération et ainsi le masque ou la statuette retrouvait chez lui naturellement toute sa force poétique." Soclé par Kichizô Inagaki (1876-1951), Paris.
La présence d'un socle réalisé par Inagaki n'est pas étonnant puisque Tzara a initié sa collection d'art "nègre" dans les années 1920, glorieuse époque des Fénon, De Miré, Charles Ratton et bien d'autres, scène parisienne autour de laquelle gravitait également le fameux socleur japonais (cf. Hourdé in Tribal Art Magazine, n.66, 2012). André Schoeller écrivit ces quelques lignes sur Tzara, écrivain, poète, critique et théoricien d'art: "Souvent nous faisions ensemble le grand Tour chez Ascher, Pierre Loeb, Félicia, Ren Rasmussen, Lecorneur et Roudillon, à la recherche de l'Objet; les discussions se poursuivaient, interminables, et finalement l'excitation de la découverte l'emportait sur toute autre considération et ainsi le masque ou la statuette retrouvait chez lui naturellement toute sa force poétique." Soclé par Kichizô Inagaki (1876-1951), Paris.