Details
ETIENNE DINET (1861-1929)
Sous les lauriers roses
signé et daté 'E. Dinet./1907.' (en bas à gauche)
Huile sur toile
107.5 x 114.5 cm. (42¼ x 45 in.)
Provenance
Paris, Hôtel Drouot, 7 février 1992, lot 46.
Ancienne collection Djillali Mehri, Paris.
Collection particulière, Paris.
Literature
L'art et les artistes, 1908, no.7, p. 80 (illustré).
J. Dinet-Rollince, La Vie d'Etienne Dinet, Paris, 1938, p. 134 (illustré).
K. Benchikou et D. Brahimi, La vie et l'oeuvre de Etienne Dinet, Paris, 1984, p. 223, no. 274 (illustré).
La Gazette, 5-31 janvier 1992, p. 11 (illustré).
Exhibited
Paris, Grand Palais, Société nationale des Beaux-Arts, 1908, no. 350.
Paris, Petit Palais, Centenaire de la Conquête de l'Algérie, 1930, no. 449.
Further details
UNDER THE OLEANDER BUSH, OIL ON CANVAS, SIGNED AND DATED BY ETIENNE DINET

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Capucine Tamboise
Capucine Tamboise

Lot Essay

'Assise sur un tissu multicolore étendu au ras du sol et campée dans une position quasi hiératique, cette jeune femme soulève et écarte ses voiles diaphanes pour protéger une partie de son anatomie de bronze, au milieu d'un parterre de lauriers. L'artiste nous livre l'adolescence voluptueuse des Ouled Naïl par un savoir-faire où l'observation minutieuse est sublimée par le traitement de la lumière.' K.B

Les femmes Ouled Naïl ont été et sont toujours l'objet de tous les fantasmes, leurs coutumes prétexte à toutes les interprétations. Une partie des jeunes filles de cette tribu, qui compte aujourd'hui plus de 2.300.000 personnes, deviennent des courtisanes à Bou Saâda pour pouvoir se constituer une dot. Elles sont surtout connues pour la danse traditionnelle qu'elles pratiquent. Il existe des témoignages contradictoires quant à la tolérance de cette pratique par le reste du clan, qui oscillent entre l'exclusion définitive et l'approbation totale.

Guy de Maupassant, André Gide et Colette ont écrit sur elles. Etienne Dinet les a peintes inlassablement, Charles Bigonet les a sculptées. Leur mythe est entretenu, le mystère demeure.

'Seated on a multicoloured fabric laid among a bed of oleander, and settled into an almost hieratic pose, this young Ouled Nail woman lifts and parts her diaphanous veil to shield a portion of her bronzed anatomy. Dinet presents this image with extraordinary savoir-faire, sublimating a minutely observed scene into a vision of voluptuous adolescence through the skillful rendition of light.' K.B

The women of the Ouled Nail tribe have always been the object of fantasy, their customs the subject to all manner of interpretation. Known above all for their traditional dancing, some of the young girls of the tribe, which today counts some 2,300,000 members, became courtesans at Bou Saâda in order to raise the money for a dowry. There are contradictory testimonies about how tolerant other members of the clan were towards this practice, which varied between banishment and complete approval.

Guy de Maupassant, André Gide and Colette are just some of the writers who wrote about them; Dinet painted them tirelessly and Charles Bigonet sculpted them. Their myth and the mystery surrounding them still lingers today.

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