Lot Essay
Le bas-relief ici présent a été exposé lors de l'exposition au musée de South Kensington en juin 1862, prêté par John Watkins Brett. Brett était un ingénieur télégraphique et le fondateur de la technologie sous-marine. En 1850, il établit avec succès la première communication télégraphique de l'histoire entre la France et l'Angleterre.
Henri II (1519-1559) est représenté portant le collier de l'Ordre de Saint-Michel, qui fut créé en 1469 par Louis XI. François II créa la forme du collier avec les deux rangées de coquilles et Henri la conserva. Le H est le monogramme d'Henri II et le croissant de lune couronné est une référence à sa femme Catherine de Médicis ou bien une allusion à sa maîtresse Diane de Poitiers.
Le relief ici présent est très comparable à un autre relief en bronze représentant Henri II attribué à Germain Pilon (1520-1590), vendu à l'hôtel des ventes de Drouot le 10 décembre 2003 (Fischer, loc. cit.). Les deux reliefs sont très similaires par leur traitement mais le nôtre diffère par son échelle plus réduite (le relief de Drouot mesure 42 cm. de haut), l'absence d'inscriptions lors du moulage, l'ajout de la couronne de lauriers et le découpage de la cuirasse.
The present relief was exhibited in the celebrated exhibition at the South Kensington Museum in June 1862, lent by John Watkins Brett. Brett was a telegraphic engineer and the founder of submarine technology. In 1850 he successfully established the first ever telegraphic communication between France and England.
Henri II (1519-1559) is depicted wearing the Collar of the Order of St. Michael, which was created in 1469 by Louis XI. Francois II adopted two rows of cockle shells, and Henri preserved this form. The inscribed 'H' is the monogram of Henri II, and a crowned crescent is a reference to his wife Catherine de Medici, although sometimes read as an allusion to his mistress, Diane de Poitiers.
The present relief is comparable to a bronze relief of the King attributed to Germain Pilon (1520-1590), and sold at Drouot-Richelieu, 10 December 2003 (Fischer, loc. cit.). Whilst the treatment of the two reliefs is similar in many respects, the scale of the Drouot relief (42 cm.), the lack of inscriptions made in the wax on the armour plate, the extra laurel leaves evident in the hair, and the truncation of the armour plate, all differentiate the Drouot relief from ours.
Henri II (1519-1559) est représenté portant le collier de l'Ordre de Saint-Michel, qui fut créé en 1469 par Louis XI. François II créa la forme du collier avec les deux rangées de coquilles et Henri la conserva. Le H est le monogramme d'Henri II et le croissant de lune couronné est une référence à sa femme Catherine de Médicis ou bien une allusion à sa maîtresse Diane de Poitiers.
Le relief ici présent est très comparable à un autre relief en bronze représentant Henri II attribué à Germain Pilon (1520-1590), vendu à l'hôtel des ventes de Drouot le 10 décembre 2003 (Fischer, loc. cit.). Les deux reliefs sont très similaires par leur traitement mais le nôtre diffère par son échelle plus réduite (le relief de Drouot mesure 42 cm. de haut), l'absence d'inscriptions lors du moulage, l'ajout de la couronne de lauriers et le découpage de la cuirasse.
The present relief was exhibited in the celebrated exhibition at the South Kensington Museum in June 1862, lent by John Watkins Brett. Brett was a telegraphic engineer and the founder of submarine technology. In 1850 he successfully established the first ever telegraphic communication between France and England.
Henri II (1519-1559) is depicted wearing the Collar of the Order of St. Michael, which was created in 1469 by Louis XI. Francois II adopted two rows of cockle shells, and Henri preserved this form. The inscribed 'H' is the monogram of Henri II, and a crowned crescent is a reference to his wife Catherine de Medici, although sometimes read as an allusion to his mistress, Diane de Poitiers.
The present relief is comparable to a bronze relief of the King attributed to Germain Pilon (1520-1590), and sold at Drouot-Richelieu, 10 December 2003 (Fischer, loc. cit.). Whilst the treatment of the two reliefs is similar in many respects, the scale of the Drouot relief (42 cm.), the lack of inscriptions made in the wax on the armour plate, the extra laurel leaves evident in the hair, and the truncation of the armour plate, all differentiate the Drouot relief from ours.