拍品专文
Ce type de figure aux pouvoirs apotropaïques était suspendu dans les maisons ou fixé sur des barrières protectrices. Afin de se défendre contre les esprits maléfiques, conséquences des morts accidentelles, les Batak construisaient des barrières protectrices surmontées de figures pagar, contenant les âmes de personnes mortes naturellement. Les sculptures pagar les plus puissantes étaient habitées par l'esprit de personnes sacrifiées, le plus souvent un membre d'un village ennemi. Ces barrières étaient honorées à l'aide d'offrandes et d'incantations. La position des mains évoque la gestuelle des danses batak censées permettre la communication avec les ancêtres (in Taylor et Aragon, 1991, p.117).
La tête de la majestueuse figure batak de la collection da Silva se distingue par son style évoquant la sculpture javanaise. Voir Sibeth (1991, fig.158) pour une statuette comparable conservée au Museum für Völkerkunde de Frankfort et voir Taylor et Aragon, 1991, fig.III.40) pour une barrière protectrice pagar.
La tête de la majestueuse figure batak de la collection da Silva se distingue par son style évoquant la sculpture javanaise. Voir Sibeth (1991, fig.158) pour une statuette comparable conservée au Museum für Völkerkunde de Frankfort et voir Taylor et Aragon, 1991, fig.III.40) pour une barrière protectrice pagar.