Lot Essay
Ce type de têtes en bois provient de la région du Golfe de Papouasie en Nouvelle-Guinée. Se substituant à une véritable tête-trophée, elles étaient habituellement fixées à un mannequin de bois, mais pouvaient également être tenues en main lors de danses. (Hooper, S., Robert and Lisa Sainsbury Collection, Pacific, African and Native North American Art, vol.2, 1997). Des cérémonies complexes liées au besoin d’abondance et de renouveau, tant de la société que de l’agriculture et au cours desquelles apparaissaient différents masques et statuettes, rythmaient la vie des populations du Golfe. Partie intégrante de ces rituels, la chasse aux têtes permettait aux garçons d’attester de leur arrivée à l’âge adulte. La tête des victimes, prélevée lors de raids dédiés, était exhibée avec fierté. Les têtes en bois, à l’image de celle étudiée ici, avaient une fonction similaire.
Voir Hooper (op.cit., fig.38) pour une œuvre comparable provenant de l’ancienne collection Pierre Loeb et aujourd’hui conservée au Sainsbury Center for Visual Arts (UEA 153).
Voir Hooper (op.cit., fig.38) pour une œuvre comparable provenant de l’ancienne collection Pierre Loeb et aujourd’hui conservée au Sainsbury Center for Visual Arts (UEA 153).